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Critique de GabrielKevlec


Que dire qui n'a déjà été dit ?
Pour une fois, et je m'en excuse d'avance, je ne parlerai pas de la plume extraordinaire de l'auteure, de cette histoire fabuleuse qui m'a enchanté, bouleversé, retourné, du fait que je viens d'acheter tous les autres livres de cette auteure... Je vais vous livrer plutôt ce que je ressens, là, tout de suite...

J'ai refermé ce livre hier, et comme souvent, je suis dans cette phase de tristesse cotonneuse, cette sorte de deuil intellectuel, ce déchirement qui creuse un vide dans ma poitrine... Je ne sais pas si je suis le seul à ressentir ça, mais je me plonge tant dans les histoires que je lis que chaque livre terminé ressemble à...une rupture dramatique. C'est le même ressenti.
Comme lorsque tu aimes à la folie, que l'autre te laisse le parcourir dans un tourbillon de sentiments éclatants... Cette jalousie de savoir que d'autres y posent leurs yeux, leurs mains et leurs coeurs, et puis... d'un seul coup, c'est terminé.
Tu as encore l'âme en vibration, agitée comme un océan en tempête, et tu es amoureux, et tu le dis, et tu le pleures même, mais c'est fini. Il est entre d'autres mains, dans d'autres chambres...
Chaque livre que je referme est une histoire d'amour qui se clôt, après m'avoir arrosé de mots divins, légers comme des plumules, après m'avoir arraché de petits fragments de moi.
J'ai autant de fissures à l'âme que de livres adorés.
Certains livres comme celui ci me laissent tout simplement incapable de faire le moindre geste tellement j'ai l'impression que je vais me répandre en flots océaniques sur le parquet... Cette impression d'abandon, cette solitude extrême... cette question : mais que lire après ça?
Cette envie de hurler à l'auteur son amour et son désarroi. C'est ça en fait la lecture : une grande histoire d'amour dont on sait d'avance qu'elle sera un déchirement, mais on y va quand même parce que aimer à ce point vaut toutes les souffrances du monde.
C'est toujours le cas.
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