Singulier plurielles

Un message, une réponse…
Un compliment, un sourire, des joues rouges, un soupir… Et puis un peu de poésie, une chanson, des mots tendres, un appel, un murmure…
« Et ça continu[e], entre taquineries, confidences et paroles, un peu moins sérieuses, un peu plus intimes, frôlant la sensualité, pour redevenir superficielles. »
Son coeur bat de plus en plus fort, elle commence à s'inquiéter… La pente devient glissante, dangereuse… Elle pourrait tomber ; tomber amoureuse…
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Patricia Hakim nous dévoile dans « Singulier, plurielles » les secrets et les mystères des relations d'amour naissant derrière un écran. 
Qu'est-ce un amour virtuel ? Un jeu ? Une aventure ? Un fantasme ? Une illusion ? Existe-il vraiment ? Comment peut-il être vrai et sincère ? Et jusqu'à quel point le virtuel est capable de contrôler notre réel ?
L'auteure nous permet de répondre à toutes ces questions et nous ouvre les yeux sur un sujet d'actualité qui nous concerne tous. Et c'est pourquoi elle choisit de ne pas nommer ses deux personnages ; « Elle » et « lui » sont universels.
Ce roman est une petite merveille d'une grande richesse. A la fois poétique, pétillant (comme Patricia !), triste et émouvant.

Pas du tout mon style habituelle de lecture. Ici, c'est une histoire d'amour.

Quelques jeux d'écriture intéressants : de multiples voyages dans le temps, les balanciers entre "elle" et "lui", la découverte des secrets et écarts entre leurs versions.

Par ailleurs, les thématiques sont traitées de manière intéressantes, notamment le rapport entre les relations physiques et virtuelles.

Je n'ai tout de même pas accroché. Je ne me suis pas intéressée au personnages (qui n'avait pas l'air d'avoir une vie en dehors de leur rencontre), le style ne me plaisait pas, et j'ai trouvé que le fond de l'histoire mettait longtemps à arriver. Je pourrais tout de même être curieuse de lire des formats plus courts de la même autrice, ne serait-ce pour découvrir sa démarche et ses centres d'intérêt.