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Citations sur Les larmes de Sibyl (8)

En revanche, sir John s'était attiré l'estime de tous. C'était un homme pieux et charitable, qui fréquentait volontiers le pub local, et dont la richesse personnelle n'avait apparemment suscité aucune jalousie. Depuis qu'il avait vendu les mines d'étain héritées de son père, il vivait juste de ses rentes. Lui-même n'était guère dépensier, mais il n'en allait pas de même pour son fils aîné Trevor, qui était précisément l'objet de ses tourments.
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L'inspecteur Oliver Kendall aimait rendre visite à son ami sir John Leighton. Mais chaque fois qu'il pénétrait dans Old Hall, comme la plupart des visiteurs, il se sentait gagné par une curieuse impression de mélancolie qui l'incitait à rebrousser chemin. Il faut dire que la vieille construction, bâtie à l'époque des Tudor, n'avait rien d'engageant, avec sa toiture hérissée de cheminées, sa façade terne et son portique imposant. Dans le hall, même en été, une fraîcheur humide persistait
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Elle s'apprêtait à pénétrer dans la pièce lorsque la sonnette de l'entrée retentit.
Lorsqu'elle ouvrit, elle fut surprise de voir sur le perron l'étranger qu'elle avait déjà entr'aperçu au village.
Patrick Markale la salua, sourit et s'adressa à elle avec ce ton paisible qui lui était propre :
— C'est bien vous qui vendez une table ronde, n'est-ce pas ? Je sors de la boulangerie où je viens de lire votre annonce...
Ruth acquiesça.
— Mais oui, bien sûr, je l'avais presque oubliée ! Venez, je vais vous montrer cette antiquité ! Je ne crois pas qu'elle ait une grande valeur. En fait, nous voulons simplement nous en débarrasser.
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Un bruit attira soudain l'attention de Ruth Kendall. Par la porte ouverte donnant sur le couloir, elle aperçut Sandra, qui venait de s'immobiliser devant la petite bibliothèque. Elle la vit poser la main sur la poignée de la porte, hésiter quelques secondes, puis la lâcher, comme résignée, avant de s'éloigner.
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Retrouver sa maison d'enfance, dans ce village perdu, lui avait fait un drôle d'effet, d'autant qu'il était désormais vraisemblable qu'ils y finiraient leurs jours. C'était un peu comme les saumons qui remontent le cours de leur rivière pour venir mourir sur leur lieu de naissance..
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Près de trente ans avaient passé. Et plus encore si elle se référait à son univers actuel — murs blanchis à la chaux et vieux mobilier de chêne — qui était en réalité celui de son enfance : une maison spacieuse, confortable, chaleureuse, quoique vaguement oppressante — était-ce à cause de ses plafonds bas aux poutres apparentes ? Lorsqu'elle l'avait quittée, à son mariage, elle avait éprouvé comme un soulagement, heureuse de changer d'air, d'aller mener une vie plus exaltante à Londres, où Oliver, au début simple enquêteur, avait rapidement gravi les échelons avant de devenir inspecteur en chef. Le meilleur d'entre eux au dire de ses collègues.
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C'était désormais une habitude presque quotidienne. Dès qu'elle sortait de la salle de bains, Mrs Ruth Kendall était assaillie par les souvenirs. Elle voyait défiler les principales étapes de sa morne existence et se disait : « Dieu, comme le temps passe ! »
Le coupable, c'était évidemment le miroir à côté de la fenêtre qui, lorsqu'elle se peignait, lui renvoyait chaque fois le reflet d'une étrangère : une personne approchant de la cinquantaine, cheveux cendrés, visage terne et paupières gonflées. Cette vision d'elle-même la déprimait tellement qu'elle se hâtait de consulter son album photos, afin de se revoir, au bras d'Oliver, le jour de leurs noces. Il s'agissait bien d'elle, mais quelle différence ! La Ruth de cette époque était jeune, fraîche, pleine de vie ! Il était vrai que, depuis peu, elle hésitait à feuilleter ces pages, tant la comparaison lui était douloureuse.
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Seuls les sifflements du vent et les cris rauques des mouettes meublaient le silence. Kendall se dit que, dans ces conditions, il n'était guère étonnant que la maîtresse de maison souffrait de dépression.
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