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Critique de isabelledesage


Ce petit récit rend hommage à la Flandre à travers un texte fragmentaire qui évoque à la fois le rêve et la réalité à travers des références à la peinture belge, celle de James Ensor ou de Delvaux mais aussi, grâce à une écriture très poétique, rythmée et sonore, imagée. La narratrice solitaire et amoureuse des bêtes vit entourée de chats et d'oiseaux mais pas n'importe lesquels, il s'agit de perroquets-souris qui l'accompagnent dans ses déplacements. Tel un personnage de conte de fées, elle est la maîtresse d'un univers étrange qui est à la fois merveilleux et quotidien : merveilleux par l'évocation d'un monde lointain, celui auquel appartient son père, les perroquets ou encore, celui lié au monde pictural fantasmagorique d'Ensor et de Delvaux ; quotidien par la toponymie précise des lieux qui l'entourent et de leurs descriptions. Ce récit peut être déroutant car le lecteur a l'impression de ne rien maîtriser, de ne rien réellement saisir d'une lecture qui le promène d'une idée à une autre, sans réellement de suite logique, à la façon sans doute des coups de pinceau d'un tableau qui serait peint sous nos yeux. Un livre qu'il ne faut pas hésiter à relire, je pense, pour s'imprégner de son atmosphère somme toute embrumée, comme le brouillard des canaux De Belgique qui m'a rappelée parfois des poésies de Baudelaire mais aussi le roman de Georges Rodenbach, Bruges-la-Morte.
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