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Critique de loreleirocks


Je m'étais promis, comme à mon habitude lors de la parution de tout nouveau tome dans la série de bit-lit Anita Blake, de faire une longue critique bête et méchante, et drôle, pour une amie... Ben c'est très très mal parti.
Il m'a fallu plus d'un mois pour lire cette petite horreur. Impossible de lire plus d'un chapitre à la fois.
On y retrouve les écueils des tomes précédents: du porno crado, de la description de fringues kitsch, du mauvais anglais, de la guimauve tellement sucrée qu'on en a les dents qui pourrissent et tombent sur place, du faux girl-power...
Je crois que cette fois-ci, je raccroche. Je n'entreprendrai même plus de composer une critique drôle pour celles et ceux que ça fait rire.
Pourquoi donc?! Ces écueils là, d'habitude, j'en fais quelque chose... Et bien cette fois-ci, c'est un cran supplémentaire atteint dans le mauvais goût: du porno crado, toujours, mais doublé de scènes et pensées limite-limite (y'a sexe violent et sexe violent. Et puis il y a romance paranormale avec des créatures mi-animales et y'a expression de possibilité d'aventures zoophiles dans les prochains tomes) ; toujours des fringues kitsch et je pense sincèrement que l'auteur les trouve sexy, mais sérieux, un chapitre de description de dentelle, ourlet, décolleté et cuissardes (et encore, ça c'est un seul personnage, en un chapitre, on passe en revue la demi-douzaine de personnages présents et d'autres absents...) ; y'a un peu plus de politique surnaturelle mais là, il y a bien 200 pages de rappels résumant les 20 tomes précédents et pas de manière très intelligente ; de la guimauve dans des regards attendris et des petites culottes émues devant des hommes aux cheveux à la Rapunzel et pères mourants de morsure de vampires pourrissants, aaaaah ; du faux girl-power qui passe par la polyandrie parce que! et les longues énumérations des qualités d'armes à feu selon le type d'adversaire et situation, oh et les cicatrices, woohoo ; et enfin un anglais atroce. Ma théorie est que soit l'auteur dicte à un logiciel qui confond, entre autre, "of" et "have", ou alors elle ne se relis pas. Ou pire, elle s'en fiche.
Et pour finir, un dénouement, comme d'habitude, en 3 pages. Suivi de 10 pages de "et ils vécurent heureux, à dix dans une douche à jets latéraux et un lits pour dix voire douze si on se serre un peu en forme de coeur avec un baldaquin sur mesure par un créateur vampire super cool".
Je ne demanderai pas pourquoi les gens lisent cette série, ayant moi-même bien du mal à comprendre ma curiosité morbide.
Sur ce, je vais prendre l'air avec des aventures plus réalistes et stimulantes.
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