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Critique de Vance


Un empire galactique. Des étoiles à perte de vue, chacune accompagnée de mondes peuplés d'étranges créatures. Des vaisseaux naviguant par milliers sur les marées stellaires, s'affrontant en d'improbables armadas au milieu d'explosions cataclysmiques et de faisceaux multicolores. de nobles héros, élancés, vaillants, séduisants, un peu téméraires, à l'oeil vif et à l'intelligence pratique. Des femmes fatales, au caractère solide et à la beauté sidérale. Des ennemis implacables. Des armes absolues, capables d'anéantir un système solaire, voire une galaxie entière.

Du suspense ! de la romance ! de l'action !

La garantie d'un dépaysement total. [...]
Hamilton (à ne pas confondre avec l'auteur britannique homonyme de l'Aube de la Nuit et de l'Etoile de Pandore) est une référence en la matière, spécialiste (avec ses amis E.E. Smith et Jack Williamson) de ces récits fondés sur l'épopée stellaire : chez lui, les vaisseaux sont des croiseurs intergalactiques qui filent "cent fois plus vite que la lumière à travers l'espace sidéral."
Les belligérants usent d'armes atomiques, de faisceaux de lumière cohérente quand ce n'est pas une arme secrète tel ce disrupteur "qu'on avait utilisé en 129 411 pour repousser les monstrueux envahisseurs venus d'un des Nuages de Magellan"…
Et, bien entendu, les princesses y sont sublimes : voici Lianna, reine de Fomalhaut, fiancée de Zarth Arn dont Gordon, simple employé new-yorkais, occupe le corps.
"Fierté, beauté, conscience de sa valeur et de son autorité, telles étaient les qualités que Gordon lut sur le visage finement ciselé, les lèvres rouges et légèrement dédaigneuses, les yeux gris et froids de la princesse…"
Pas étonnant que ce brave Américain du XXe siècle en tombe amoureux – sans savoir que son alter ego la hait profondément. Mais c'est aussi compter sans son épouse morganatique, Murn :
"Ses longs cheveux noirs flotaient sur ses épaules nues, encadrant un visage adorable dont les yeux bleu foncé rayonnaient de bonheur. Une enfant ? Ce n'était pas un corps d'enfant qui transparaissait sous la chemise de nuit arachnéenne…"
[...]
Allons, c'est moins puéril qu'un Buck Rogers mais de la même veine, c'est assez enlevé, parfois suranné et toujours léger, sous des tournures empesées. On n'est pas très loin du cadre de Star Wars, la mythologie et l'aspect initiatique en moins. Peut-être moins réussi que son cycle des Loups de l'Univers, ce roman n'en reste pas moins agréable à lire. Il s'est vu adjoindre, bien plus tard, une suite, assez dispensable sauf pour ceux qui seraient tombés sous le charme désuet des personnages. [...]
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