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Citations sur La mythologie (43)

Arachné
(Cette histoire n'est contée que par le poète latin Ovide. C'est pourquoi leurs noms latins sont donnés aux dieux). L e sort de cette jeune fille fournit un nouvel exemple du danger de se proclamer en quelque domaine que ce soit l'égal des dieux. Minerve était la tisseuse de l'Olympe comme Vulcain en était le forgeron. Comme de raison, elle estimait ses oeuvres incomparables tant par leur finesse que par leur beauté, et elle fut ulcérée d'apprendre qu'une simple petite paysanne nommée Arachné jugeait son propre travail meilleur encore. La déesse se rendit à la chaumière qu'habitait la jeune fille et lui porta un défi qu'Arachné accepta. Elles s'installèrent donc l'une et l'autre devant leur métier et lancèrent le fil de chaîne. Puis elles se mirent à l'ouvrage. Des écheveaux de soie de toutes couleurs s'amoncelaient à côté de chacune d'elles ainsi que des fils d'or et d'argent. Minerve fit de son mieux et réussit une merveille mais l'oeuvre d'Arachné, terminée au même instant, ne le lui cédait en aucune façon. Emportée par la colère, la déesse fendit la toile du haut en bas avec sa navette, puis elle en frappa la tête de la jeune fille. Arachné humiliée, mortifiée et ulcérée, se pendit. Alors le coeur de Minerve connut une ombre de repentir. Elle dégagea le corps du noeud coulant et l'aspergea d'un liquide magique. Arachné fut métamorphosée en araignée et elle garda toute son adresse à tisser.
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L'histoire de Clytie est unique car au lieu d'être celle d'un dieu amoureux d'une jeune fille récalcitrante, c'est celle d'une jeune fille éprise d'un dieu qui la dédaigne. Clytie aimait le dieu Soleil et il ne trouvait en elle rien qui l'attirât. Assise sur le pas de sa porte, d'où elle pouvait observer sa course dans le ciel, elle levait vers lui son visage et se morfondait à longueur de jour. Et c'est ainsi qu'elle fut changée en fleur, le tournesol, qui à jamais se tourne vers le soleil.
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L'amour, cependant ne peut être contraint. Plus la flamme est dissimulée, et plus elle brûle. Et l'amour se fraie toujours un chemin.
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Avec la naissance de la Grèce, l’homme se plaça au centre de l’univers.
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porter éternellement sur son dos
la voute du ciel et le poids écrasant du monde
et sur ses épaules, fardeau difficile à soutenir
le haut pilier qui sépare le ciel de la terre.
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D'abord, il y eut Chaos, l'immensurable abîme,
Violent comme une mer, sombre, prodigue, sauvage.
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[Proverbe de la sagesse nordique]

Pour les hommes mortels, il y a moins de bien ici
Que la plupart pensent en trouver dans la bière.
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[Comment expliquer le dom juanisme de Zeus ?]

Que de telles actions puissent être imputées au plus majestueux des dieux s’explique, selon les érudits, par le fait que le Zeus de ces chants et récits est en réalité l’amalgame d’une multitude de divinités.
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Arion
Il semble avoir vraiment existé, un poète qui vivait vers 700 ans av. J.-C. mais aucune de ses oeuvres ne nous est parvenue et tout ce que nous savons maintenant de lui est l'histoire de la façon dont il échappa à la mort, une histoire qui ressemble beaucoup à un conte mythologique. Il avait quitté Corinthe pour la Sicile où il devait prendre part à un concours musical. Il jouait de la lyre avec perfection et il remporta le prix. Au cours du voyage de retour, les marins convoitèrent ce prix et résolurent de tuer celui qui l'avait remporté. Dans un songe, Apollon le prévint du danger qu'il courait et lui dit comment s'y soustraire. Lorsque les marins l'attaquèrent, il les pria de lui accorder, comme une dernière faveur, de jouer et chanter une fois encore avant de mourir. Quand la mélodie s'acheva, il se jeta dans la mer où les dauphins, que sa musique enchanteresse avaient attirés dans le sillage du navire, le soutinrent à la la surface des flots puis le portèrent jusqu'à la terre ferme.
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"Souviens-toi, Achille", dit Priam," souviens-toi de ton propre père, aussi chargé d'ans que moi et pleurant un fils comme moi. Et cependant je suis bien plus à plaindre que lui, moi qui me suis imposé ce qu'aucun autre homme ne s'est encore jamais imposé, tendre la main au meurtrier de mon fils. "
A ces mots, le cœur d'Achille fut ému de chagrin. Doucement il releva le vieil homme. "Assieds-toi près de moi, laissons notre peine s'apaiser en nous. Le malheur est le lot des hommes, mais nous devons cependant garder notre courage."
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