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3,86

sur 605 notes
Suite aux évènements des tomes précédents, Violette, Klaus et Prunille débarquent à La Falotte, chez leur nouveau tuteur au nom inconnu, directeur de la scierie Fleurbon-Laubaine. Aussitôt ils sont mis au travail dans l'usine, en échange de quoi leur tuteur s'engage à les préserver du terrible comte Olaf et de ses complices. Mais évidemment le grand méchant n'est jamais très loin et médite une nouvelle façon de s'approprier la fortune Baudelaire.

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire et encore plus à y adhérer. Jusqu'ici, sans être très réalistes, les précédents tomes restaient un minimum crédibles par rapport à la situation des enfants. Ici on les met au travail dans une scierie, y compris Prunille, âgée d'environ 18 mois. Je comprends bien qu'on prenne certaines libertés avec la crédibilité s'agissant de littérature jeunesse, mais là c'était vraiment too much pour moi. de plus il n'y a quasi aucune interaction entre les orphelins et leur tuteur, ce qui était une partie de l'intérêt des précédentes histoires, et l'action ne démarre qu'assez tard dans le récit, vers la moitié du roman environ. Ce 4e tome est donc une grosse déception, je n'ai pas du tout été convaincue.
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Les pauvres petits enfants, perso, moi avec cette chance, je me serais déjà suicidé...
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Je vais sans doute me répéter dans cette critique. J'aime l'écriture de l'auteur, j'aime sa façon de faire, c'est censé nous montrer une histoire triste, mais ça en devient loufoque et marrant à cause de sa façon d'écrire (et c'est voulu j'imagine). Ce tome-là je l'ai trouvé un peu plus dur à cause de ce qui arrive à Klaus, ça m'a un peu fait froid dans le dos. Leur nouveau tuteur est un patron qui ne pense qu'à l'argent et au profit et qui est prêt à faire travailler des enfants pour ça, en passant un contrat pas du tout équitable, et qui paye ses ouvriers avec des bons de réduction, et qui ne leur donne que du chewing gum le midi, avec seulement cinq minutes de pause. Comme les autres adultes, il n'écoute pas les orphelins. Au final ils sont encore obligés de se débrouiller seuls, et ils s'en sortent plutôt bien. Dans ce tome-ci j'ai beaucoup aimé Phil, l'incroyable optimiste qui trouve toujours quelque chose de bon dans sa situation même si elle est très mauvaise. Encore une fois, une très bonne lecture.
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Lemony Snickett nous transporte une fois de plus dans l'horreur désormais ordinaire des orphelins Baudelaire et du vaste bordel des tuteurs ayant leur charge. Cette fois-ci, les pauvres enfants vont atterrir dans une scierie où iuls seront exploités comme ouvriers, à dormir dans des couchettes étroites, ayant comme seuls repas des chewing-gum et comme seuls salaires... Des bons de réduction.

Vous aurez constatés que de l'absurde, vous en aurez à revendre. de la même façon, l'originalité du propos brille encore malgré une trame que vous connaissez désormais par coeur (dans mes souvenirs, seul le dernier tome est construit de façon différente).
Ma seule erreur, dans cette relecture de cette saga jeunesse que j'avais beaucoup appréciée à l'époque, a été la proximité entre le tome 3 et le tome 4. Même si ça se lit en une heure ou deux, il faut réaliser ces lectures calmement car si ce serait excessif de parler d'indigestion, une certaine lassitude peut aisément se faire ressentir (du fait, comme précisé plus tôt, de la trame narrative très rigide mise en place par Snickett dans chacun de ses tomes).

On sourira toujours autant devant les tentatives farfelues d'Olaf pour mettre la main sur la fortune Baudelaire (avouons qu'il fait fort cette fois-ci). Petite mention au personnage de Phil, vraiment très marrant (même lorsqu'il se retrouve la jambe broyée).
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Toujours aussi dérangeant, le monde des orphelins Baudelaire se décline cette fois-ci sous la forme d'un petit village agonisant, ne vivant que par sa scierie hideuse. Et les voilà obligés d'y travailler malgré leur jeune âge. Si clairement ce n'est pas très crédible, de toute façon on se dira que rien ne tourne bien rond dans leur histoire. Ils travaillent. Pas le moindre signe du comte Olaf, c'est déjà ça. Et puis un soir, Klaus revient avec l'air changé...
Plus il y a de la tension, mieux c'est. Il n'empêche qu'il manque un petit quelque chose à ce tome. Les aventures, un peu répétitives, consistent (pour le moment) à aller de tuteur en tuteur et échapper à Olaf Face-de-Rat. Mais ici, non seulement il y a cette espèce de routine qui reprend, mais le tuteur disparaît quelque peu de l'histoire, caricature du capitalisme masquée derrière une épaisse fumée de cigare. On sent que le schéma narratif habituel est en train de s'épuiser. Mais nous allons bientôt passer à autre chose...
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J'ai bien aimé ce tome, même si j'ai préféré les précédents à cause de l'univers: la scierie, un peu trop de mécanique pour moi![spoiler][/spoiler]
Et puis j'ai trouvé certains personnages agaçants: le patron , le contremaître et le médecin.
Ca m'a aussi frustrée qu'on mette du temps avant de rencontrer le comte Olaf. Mais sinon, Lemony Snicket est toujours aussi agréable à lire, et les orphelins restent très attachants. En avant pour le suivant!
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Toujours très bien, la lecture des aventures de ces orphelins Baudelaire ! Chaque tome a sa petite particularité, et ici il s'agit du lieu de l'action : la scierie. On découvre le dur travail que les ouvriers doivent (devaient ?) accomplir, mais on retrouve aussi tous nos personnages préférés, autour cette fois-ci du thème de l'hypnose. le comte Olaf est bien là et toujours aussi méchant, Mr Poe plein de bonne volonté mais toujours aussi inefficace, et comme d'habitude ça ne se termine pas si mal que ça pour nos orphelins préférés. Vivement le tome 5 et leur arrivée au collège !
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Me revoilà plongée une fois de plus dans les mésaventures des orphelins Baudelaire.
J'avais hâte de lire cette suite tant le troisième opus était pour moi très bon.
Comme toujours, la couverture est jolie et retrace vraiment l'histoire de ce tome. Ensuite dans le livre à chaque chapitres, il y a toujours de jolies illustrations.

J'ai commencé ce roman en compagnie des orphelins Baudelaire. Dès les premières phrases, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher. L'histoire est toujours aussi sombre, j'avais vraiment l'impression que dans n'importe quelles situations, tout était gris, le ciel nuageux etc…
Ensuite, l'auteur m'a embarquée dans une scierie avec les trois orphelins et j'ai trouvée que certaines scènes étaient un peu tirées par les cheveux et assez difficile à imaginer. Dans ce tome, j'ai eu plus l'impression que l'auteur s'essayait à la fantaisie et mettait par endroits des objets ou des choses qui n'ont pour moi pas lieu d'être dans ce roman. La simplicité des premiers tomes était bien mieux créée qu'ici et j'arrivais beaucoup mieux à visualiser les endroits, les objets…
Cette histoire est beaucoup plus axée littérature enfantine, – ce que je regrette beaucoup car les deux premiers tomes ne m‘ont pas fait cet effet la – , malgré les quelques passages assez compliqués à comprendre.
C'est vraiment dommage car le fond de l'histoire est vraiment intéressante, mais toutes ces petites imperfections font que le roman ne m'a pas satisfaite.
On voit beaucoup de choses venir de loin et c'est un peu dommage. Les personnages sont agaçants et les orphelins trop naïfs.



Est-ce que j'ai aimé ce livre ?


Ce n'est pas un tome qui m'aura vraiment marquée. Il n'aura pas une bonne note, mais parce que j'ai hâte de voir où l'auteur va nous amener par la suite, je vais continuer tout de même cette saga.
Lien : http://lesangdeslivres.blogs..
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« Par la vitre encrassée du train, les orphelins Baudelaire regardaient défiler les troncs de la forêt de Renfermy, noire et lugubre à faire frémir, et se demandaient si leur vie allait enfin prendre un tour meilleur. »

Nouvelle destination perdue dans une forêt noire de sapins et de mousse… Les enfants Baudelaire sont plongés dans une méditation mélancolique que Monsieur Poe brise avec son monologue. Légèrement embarrassé, il essaie de détendre l'atmosphère en essayant de persuader les orphelins qu'ils seront très heureux à La Falotte.

Seuls, sur le quai de la gare, comme toujours, les enfants avancent vers le centre ville, vide, moribond et la scierie Fleurebon-Laubaine. L'entreprise offre un aspect repoussant. le logo de l'enseigne ressemble à un oeil… Un oeil comme le tatouage du comte Olaf.
A l'entrée, à leur intention, un plan de la scierie est affiché, détaillant les lieux et les invitant à se présenter le lendemain matin à l'atelier pour travailler. La chose est surprenante ! Personne ne leur a dit qu'ils venaient ici pour trimer.

Un homme, Phil, leur fait l'honneur de la visite et les présente aux ouvriers. Dans le dortoir qui les hébergera, tout est moisi et poussiéreux.
Le lendemain, réveillés aux sons de deux casseroles fracassées l'une contre l'autre, les enfants font connaissance du contre-maître, Monsieur MacFool, « une peau de vache… une charogne ».

Au déjeuner, on leur sert du chewing-gum, et surtout qu'ils ne se plaignent pas ! car c'est toujours mieux que rien. Pas d'argent pour payer la nourriture, seulement pour la pitance du soir, un infect gruau. A la question des enfants … Mais vous êtes bien payés ?… Phil répond qu'ils sont rétribués en bons de réduction.
Après cette première journée, le patron les fait demander. Il est bien dommage que la personne qu'ils rencontrent en premier ne soit pas leur tuteur. Charles d'Ulcy, son associé, est un homme affable qui ne conçoit pas que des enfants de leur âge travaillent. Tout l'inverse de Monsieur le Directeur qui veut du « donnant-donnant ».

Charles leur montre aussi la bibliothèque de la scierie. A cette idée, les enfants se sentent réconfortés. Les livres sont un soutien dans leur quotidien. Mais au seuil de la pièce, la stupéfaction est grande ! Les rayons sont vides… Pas de sous.

Affamés, épuisés par le labeur, les enfants se conduisent en petits robots, effectuant les tâches machinalement. Jusqu'à ce que Klaus ait un accident. le détestable MacFool lui a fait un croc-en-jambe. Après avoir été chez le médecin, Klaus revient auprès de ses soeurs, transformé. Ne répondant que par des monosyllabes ou des phrases incohérentes, il inquiète Violette qui envisage l'hypothèse d'un lavage de cerveau, une hypnose.

Bien vite, avec la malveillante assistance du contre-maître, l'opportunité s'offre aux Baudelaire d'aborder le docteur Georgina Orwell. Cette femme est charmante mais sa réceptionniste-secrétaire l'est beaucoup moins. Shirley a une morphologie masculine, des sourcils bien fournis, des poils aux jambes et… et… elle est le sosie du comte Olaf.

Et dire que quelques heures avant, ils se demandaient où il pouvait bien être passé !
La réponse est devant eux en jupe…
Quelle pitoyable existence ! Les méninges des Baudelaire vont devoir concocter des plans pour un épilogue décent et honnête.
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J'ai continué sur ma lancée avec deux nouveaux opus des aventures des Orphelins Baudelaire ! Après la terrible demeure du comte Olaf, le laboratoire de l'oncle Monty et la maison sur la falaise de leur tante Agrippine, c'est dans une scierie que Poe - le banquier en charge de la fortune des orphelins - les envoie !


Dans ce quatrième tome, Violette, Klaus et Prunille sont donc confiés au propriétaire d'une scierie située à Falotte-sur-Rabougre - qui a tout d'un village fantôme ! Non content de ne pas les accueillir à leur arrivée, le propriétaire des lieux (dont le nom est imprononçable et la tête perpétuellement dissimulée dans un nuage de fumée - et que chacun appelle M. le directeur) les pousse aussitôt à se joindre à l'équipe de travail présente sur place, et à travailler pour lui jusqu'au moment où ils pourront reprendre leur liberté - c'est à dire à la majorité de Violette.

Alors que jusque-là leur existence était déjà plus que désastreuse, les voici maintenant condamnés à travailler pour rien (ou presque !) et à ne mâcher que du chewing-gum au déjeuner ! Jusqu'au moment où les choses se compliquent pour Klaus après qu'il ait cassé ses lunettes... Car le comte Olaf rôde toujours dans l'ombre, éternel acteur raté dont les déguisements n'ont presque plus de secrets pour les trois enfants. Que va-t-il encore inventer pour s'emparer de leur fortune ?

Epuisés par de dures journées de labeur et angoissés à l'idée de retomber dans les griffes de leur pire ennemi, sans personne sur qui compter exceptés un collègue éternellement optimiste et Charles, l'assistant du Directeur, qui leur montre beaucoup de sympathie, le lecteur est en droit de se demander comment les choses peuvent encore empirer pour les trois enfants Baudelaire !

Même si le schéma diffère très peu depuis le départ, c'est toujours avec plaisir que je reprend cette série ! Cette fois, le récit sombre vraiment dans le glauque et l'absurde - entre le déguisement d'un comte Olaf complètement obnubilé par sa quête, et les conditions de travail à la scierie où l'on permet à des enfants en bas âge de travailler comme des adultes ! Sans parler de la présence d'une mystérieuse bibliothèque... dépourvue de livres ! J'aime toujours autant les commentaires de l'auteur et les nombreuses références littéraires qui parsèment le récit (même si je ne suis pas certaine que des enfants puissent en comprendre toutes les subtilités !...).

C'est pourquoi je me suis aussitôt plongée dans la suite - Piège au Collège - avec la nette impression que le récit allait évoluer et sortirait cette fois des sentiers battus...
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