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Critique de itzamna


A la lecture des premières pages de ce très beau récit, j'ai plutôt situé le cadre de cette maison-prison en Afrique du Nord. Cela en raison des origines de l'auteure très certainement, de par la représentation de la vie des femmes que je peux avoir, de par ces traditions de communautés de mères et de soeurs qui se retrouvent autour de leurs enfants, des repas à préparer... leur façon de vivre...
Mais petit à petit, j'ai compris que le propos de l'auteure n'était pas de nous parler de la condition féminine au Maroc ou ailleurs. Jamais cette maison n'est située géographiquement. Les villes ne sont souvent que des initiales. L'histoire n'est pas non plus datée. Elle pourrait avoir lieu aujourd'hui, hier, ou au siècle dernier. Car finalement, ce dont parle Kaoutar Harchi, c'est des femmes, de leur place dans la société des hommes, et ce depuis que le monde est monde. Isolées, punies de crimes qu'elles n'ont pas commis, tel l'adultère, rejetées par leur belle-famille, ces femmes sont enfermées dans cette maison qu'elles doivent partager dans une certaine promiscuité.

La narratrice est la fille d'une de ces femmes, La Mère, enfermée avec elle sans doute parce qu'elle est fille. C'est elle qui nous parle de cette maison où les femmes, malgré leurs cris et leurs pleurs, sont résignées et attendent le jour où leur époux daignera venir les chercher. La narratrice nous fait partager sa colère devant cette résignation de la Mère, sa peine devant les pleurs de celle-ci, son amour inconditionnel pour elle alors que La Mère ne la regarde plus, ne l'embrasse plus, ne la caresse plus.

La suite sur mon blog...
Lien : http://itzamna-librairie.blo..
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