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Citations sur Les mystères de la femme (28)

Le désir d'avoir des enfants de chair n'est pas sans lien avec le désir presque universel de l'immortalité. Chez les peuples primitifs ainsi qu'en Orient, l'une des raisons principales qu'on a de désirer des enfants est de s'assurer que quelqu'un aura le devoir d'accomplir des rites funéraires et les sacrifices aux ancêtres qui, croit-on, conservent la vie à l'esprit du défunt et le secondent dans son voyage vers l'autre monde. Chez de nombreux peuples, également, on pense que les parents acquièrent une certaine espèce d'immortalité par leurs enfants qui continuent à porter le nom de la famille et dont les vies prolongent en quelque sorte celle de leurs parents.
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L'un des passages d'un des textes Hermétiques semble exprimer ce point de vue. Il y est dit qu'écarter le Voile d'Isis, c'est rompre les chaînes de la mort et devenir consciemment immortel. Il convient de comparer ce propos avec l'inscription qui se trouve sur la statue d'Athéna : "Nul mortel n'a soulevé mon voile." Écarter le Voile d'Isis signifie sans doute voir la nature telle qu'elle est réellement, comprendre ce qui est sous-jacent aux manifestations de ce monde et aux émotions qui nous agitent pour en saisir l'ultime réalité sans qu'elle soit plus longtemps voilée par les coutumes ou les conventions, par la rationalisation ou l'illusion.
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Chez les Hindous, la croix gammée à droite représente le principe mâle, la lumière, la vie et la gloire ; c'est le soleil dans son cours quotidien de l'est à l'ouest. La croix gammée à gauche est au contraire l'emblème de Kali, le principe femelle, les ténèbres, la mort et la destruction.
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Dans l’ancien calendrier astronomique des Babyloniens, les douze mois étaient représentés par les douze signes du zodiaque au moyen desquels les Sumériens, il y a quelque cinq ou six mille ans, avaient tracé le cours apparent des corps célestes. Les Babyloniens appelaient ces signes les "Maisons de la Lune" et ils appelaient toute la ceinture du Zodiaque, connue aujourd'hui comme le Grand Serpent des Cieux", "La Ceinture d'Ishtar". Mois après mois les signes du Zodiaque traversent les cieux. Pour nous, c'est le soleil qui les traverse et c'est son mouvement que représente le disque ailé, le svastika solaire ou croix gammée. Mais aux yeux des anciens, le Zodiaque était la ceinture d'Ishtar et ils exprimaient les changements mensuels d'après la position de la lune dans le cercle du Zodiaque.
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Le calendrier celtique était donc établi d'après la lune et non d'après le soleil. Même les solstices d'été et d'hiver - moments où le soleil quitte sa position la plus astrale pour gagner sa position la plus boréale et vice versa - qui devraient, semble-t-il, appartenir au calendrier solaire, étaient calculés par les Celtes d'après la lune et recevaient des noms de divinités lunaires. Beltane était le solstice d'été, Samhain celui d'hiver. Dans les deux cas, la fête commençait au moment où la lune se levait. En France on appelait jadis le solstice la lunade.
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Mais dans la légende d'Arthur, (...) On y voit comment le chevalier qui avait découvert le château du Graal devait se soumettre à une épreuve. s'il triomphait, le Roi Pêcheur serait guéri et les Terres Vaines redeviendraient fertiles. L'épreuve consistait, lorsque les objets sacrés lui étaient présentés, à demander le sens des prodiges qu'il voyait et à qui servait la Coupe du Graal. S'il omettait de poser la question, le château, le roi, le Graal, tout se dissolvait comme un rêve, et les terres restaient désolées jusqu'à ce que lui ou un autre en retrouvât le chemin. Une nouvelle occasion se présentait alors. Quand Perceval atteignit pour la première fois le château, il fut si rempli de surprise et d'effroi en voyant le mystérieux cortège du Graal et du Glaive qu'il oublia de poser la question. Quant à Gauvain, il fut vaincu par le sommeil au moment critique, en sorte que lui aussi omit de le faire.
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Bien entendu, de telles assertions sont absurdes si nous les considérons avec une froide objectivité. La lune en tant que corps céleste ou déesse mythologique est très éloignée des problèmes quotidiens des hommes et des femmes modernes. Mais si nous nous rappelons que pour les anciens la déesse et ses aventures représentaient les mouvements d'une force psychologique s’exerçant dans l'inconscient de l'homme, nous n'aurons pas lieu de nous montrer si sceptiques à l'égard de leurs observations. Les anciens savaient beaucoup de choses sur le mécanisme de ces forces inconscientes car ils les accueillaient sans aucun préjugé. Nous sommes, par contre, tendancieux, nous méprisons tout ce qui ne répond pas à nos théories préconçues qui exigent toujours des données scientifiques matériellement vérifiables.
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Les rites sexuels des sorcières représentaient une union avec la puissance divine aussi bien qu'un rite magique destiné à assurer la fertilité. Mais comme le christianisme avait déjà triomphé de leur religion, ces symboles n'apparaissent plus que sous leur forme négative. Le dieu phallique des sorcières n'était plus le Fils Lumineux de la Lune Mère, il était le Fils des Ténèbres, le diable. On célébrait néanmoins ses rites à la nouvelle et à la pleine lune.
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Telle est la légende du Graal et, comme le fait remarquer Jessie Weston, il s'agit clairement de l'histoire d'une initiation. L'épreuve comporte toujours l'obligation pour le héros de poser une certaine question : "Que signifient ces choses et à quoi servent-elles ?" S'il y manque, les "mystères" se répètent éternellement mais inutilement et la terre demeure vaine. Lorsque la question est posée et que sa signification est rendue consciente, le charme est rompu, le roi guéri, la paix et l'abondance rendues au pays.
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MacCulloch nous apprend que ce chaudron celtique était probablement la préfiguration du Saint Graal des légendes de la Table Ronde. "Le Graal, dit-il était ainsi le chaudron magique du paganisme celtique et le calice sacré du christianisme, ce qui produit un résultat merveilleusement mystique et glorieux."

(...)

* Dans le cycle d'Arthur dot parle Chrétien de Troyes et dans le Mabinogien, la vieille légende celtique a été "christianisée". Le Graal représente ainsi le Calice de la Sainte Cène et le Glaive ensanglanté, l'épée dont se servit Longinus pour transpercer le flanc du Christ. On croyait que ces saintes reliques avaient été apportées en Bretagne par Joseph d'Arimathie et conservées à Glastonbury.
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