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Critique de florencem


Quand, début 2018, j'avais tourné les dernières pages du troisième tome du Livre perdu des sortilèges, le noeud de la sorcière, je ne m'attendais pas à revoir Diana et toute sa famille. Pour moi, la porte était close. Alors qu'elle n'a pas été ma surprise en voyant La force du temps apparaître sur la toile. Et autant vous dire qu'il était impossible que je passe à côté de ce quatrième tome !

Nous retrouvons donc tout le clan Clermont et leurs amis. Bien que le résumé du tome nous annonce que Marcus et Phoebe seront au centre de l'intrigue, il n'en reste pas moins que Diana, Matthew et les jumeaux ont aussi leur place. Je me demande d'ailleurs si cette suite ne sera pas, à l'avenir, car je suis persuadée qu'il y aura d'autres tomes, l'histoire de Philip et Becca, les enfants de nos héros. J'ai été heureuse de retrouver cette atmosphère familiale, comme un cocon dans lequel on se replonge avec son lot de romance et d'histoire. Plus serein, en un sens, que la trilogie, La force du temps n'a d'ennemis que nos héros eux-mêmes. Peut-être les pires de tous après tout, mais ce "manque" de danger n'est pas un défaut car il permet d'approfondir beaucoup plus la psychologie de certains personnages.

Marcus est au centre de tout. Sa compagne Phoebe est sur le point de se transformer en vampire (je n'utiliserai pas le mot vampiresse que je trouve affreux au passage...), faisant ressortir chez le fils de Matthew les souvenirs douloureux de sa propre adolescence et enfance vampirique. du point de vue historique, j'ai trouvé son récit très intéressant car c'est une époque que je ne connais absolument pas, surtout par rapport à ce qu'il se passe aux Etats-Unis. On y voit aussi la souffrance de Marcus dès son plus jeune âge, ce désir de combler sa solitude, mais aussi son envie de liberté et sa dévotion pour les autres. C'était déjà un personnage que j'aimais beaucoup, et Deborah E. Harkness a su le sublimer un peu plus.

A côté de cela, Phoebe, sa compagne, nous offre la possibilité de découvrir les premiers jours d'un vampire et le processus qui découle de cette transformation. C'est un basculement moderne, dans le sens où, les vampires qui l'entourent et qui l'aident savent déjà ce qu'il faut faire ou ne pas faire. Aseptisé mais moins anxiogène et tout à fait en raccord avec notre époque. J'ai un avis cependant un peu mitigé avec ces passages. Je les ai trouvé un peu ennuyant et en même temps, il y avait des informations intéressantes à en retirer. le processus était peut-être trop lent pour moi... ce qui provoquait une chute de rythme dans l'histoire. Et je n'avais pas non plus l'impression d'apprendre à connaître Phoebe, car c'est une vision déformée que l'auteur nous donne. Phoebe est sous l'influence de sa transformation, et elle n'est pas pleinement elle-même. Je l'apprécie pourtant beaucoup et vers la fin du tome cet aspect s'amenuise.

Du côté de Diana, les choses sont un peu plus... "dynamiques"... si je puis dire ! Avoir à gérer deux enfants d'environ deux ans, à moitié vampires et sorciers... ce n'est pas de tout repos ! Mais le couple est bien entouré et même s'ils leur arrivent encore de douter ou devoir faire face à l'inconnu, nous les voyons comme un couple solide qui a mûri et appris de leurs expériences. Les jumeaux sont de plus adorables et même s'ils donnent du fil à retordre à Diana et Matthew, on ressent sans peine l'amour et ce cocon, encore une fois, qui entoure la famille. J'apprécie beaucoup que l'auteur ait choisi d'explorer plus en détail cette partie de son histoire. A la fin du troisième tome, j'étais sereine quant à leur avenir, mais curieuse aussi.  Alors, bien entendu, s'il y a une suite, j'en serai ravie.

Un quatrième tome réussi qui explore encore un peu plus en profondeur l'univers vampire et permet de revoir tous les personnages qui m'ont fait aimer le livre perdu des sortilèges. J'attends la suite avec impatience.
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