Extrait du livre audio "Le noeud de la sorcière" de Deborah Harkness lu par Helena Coppejans. Parution numérique le 27 janvier 2021.
Pour en savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre-audio/le-noeud-de-la-sorciere
– En tant que scientifique, Diana, je peux vous dire qu’il n’existe rien qui soit qualifiable de « normal ». La « normalité », c’est une fable que les humains se racontent pour se réconforter, quand ils sont confrontés à la preuve que presque tout ce qui les entoure est tout sauf « normal ».
-"Ce n'est pas seulement votre odeur qui me plait. J'entends votre sang de sorcière couler dans vos veines, murmura-t-il à mon oreille. Saviez-vous que le sang des sorcières fait de la musique ? Comme une sirène qui enchante le marin, l'enjoint à virer de bord vers son rocher, l'appel de votre sang pourrait être fatal, à moi comme à vous".
Si tu aimes réellement quelqu’un, tu chériras ce qu’il méprise le plus en lui-même.
Dire non demande du courage, bien plus qu’il n’en faut pour dire oui.
-Par le noeud premier, le sort est commencé
-Par le noeud de deux, il entre en jeu
-Par le noeud de trois, il se déploie
-Par le noeud de quatre, nul ne peut l'abattre
-Par le noeud de cinq, sa force croît et vaine
-Par le noeud de six, ce sort je fixe
''Celui qui ne peut plus s'émerveiller ne vaut pas mieux qu'un mort.''
''Je ne meurs ni ne vis ni ne guérit, et si grand soit mon mal, je ne le sens point, car je ne suis point séparé de son amour. Je ne sais si je le gagnerais jamais, car en elle est toute la grâce qui peut m'élever ou m'abaisser.''
''Vous dites que vous m'aimez depuis que vous vous êtes retenue de me donner un coup de rame. Mais je vous aime depuis plus longtemps encore. ''
''Elle écartera les pierres de mon tombeau et me donnera les ailes d'une colombe afin que je puisse voler avec elle au firmament pour y vivre éternellement dans le repos.''
P 26
La simple pensée de ses dent me fit battre le coeur et fourmiller le bout des doigts. Soudain je n'eus qu'une pensée : File d'ici tout de suite.
Les quatre pas menant à l'escalier me parurent le bout du monde. Je devalai les marches, trébuchai sur la dernière et tombai droit dans les bras du vampire.
Evidement, il était arrivé avant moi au bas de l'escalier.
Ses doigts étaient froids et ses bras me parurent fait d'acier plus que de chair. Une odeur de girofle, de cannelle et d'encens remplit l'air. Il me redressa, ramassa mon livre et me le rendit en s'inclinant légèrement.
- Docteur Bishop, je présume ?
Tremblant de la tête aux pieds, j'acquiesçais.
Les londs doigts pâles se glissèrent dans une poche et en sortirent une carte de visite bleu et blanc qu'il me tendit.
- Matthew Clairmont.
– Il y a des démons, aussi. Mais leurs yeux ne luisent pas et ils ne sont pas maléfiques. Enfin, pas plus que les autres espèces.
– Les autres espèces ? répéta-t-il, très intéressé. Il y a des loups-garous ?
– Absolument pas ! cria Matthew au loin.
– Sujet délicat.
Ce n'est pas le plus fort de l'espèce qui survit, ni le plus intelligent.
C'est celui qui sait le mieux s'adapter au changement.
[Philippe de Clermont,
souvent attribué à
Charles Darwin]
- Mais c'est tellement...
- Désordonné ? La vie aussi. Cesse d'essayer d'être parfaite. Essaie d'être vraie, pour changer.