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Critique de 974JerLab34


Là, je sèche…
Avec un tel titre, ça coule de source. Enfin, non justement ! D'ailleurs la Kiewarra, la rivière qui traverse la ville éponyme, est désormais à sec. Il y a vingt ans, on pouvait encore s'y noyer. Comme Ellie : une vieille affaire… Suicide, homicide ?
Avec un tel titre, le terme cold case sonne surréaliste. Aaron Falk, rien à voir avec Peter, hormis la carte professionnelle, revient pour tenter de résoudre une sale affaire : son ami d'enfance mort, tout comme sa femme et son fils… Décès violent comme souvent dans la région. Circonstances troubles comme toujours dans la région. Tant qu'à refaire le trajet jusqu'à ce coin paumé, Aaron va en profiter pour solder le passé…
Là, je sèche…
En écrire davantage pourrait dévoiler l'intrigue. Dès lors, il ne resterait plus grand chose à se mettre sous la dent. Jane Harper est habile et ce roman se laisse dévorer. le procédé du flash back en italiques pour bien le distinguer du présent facilite le déroulé de ces deux affaires obscures et passablement glauques, à défaut d'être la trouvaille littéraire de la décennie.
Un bon vieux thriller, donc… Seulement voilà, mes incursions régulières dans la cambrousse australienne se ressemblent un peu : cette nature tellement hostile qu'elle ne peut que cabosser certains êtres, cette ambiance où tous les protagonistes positifs ressemblent immanquablement à Mel Colette ou Toni Gibson à moins qu'il ne s'agisse de Cate Jackman et Hugh Blanchett. le casting des méchants tient aussi la route, même poussiéreuse, mais pas question de leur donner un nom. Les vilains !
Là, je sèche… Finir ce billet par une pirouette mais mon inspiration est tarie… Cet ami qui ne vous veut pas du bien… « Ça casse pas trois pattes à un wombat… » ? « le bush à oreilles » ? Déjà écrit…
Foutu soleil ! Les vannes sont en panne et c'est un émeuphémisme… Ouais, pas top ! On la garde quand même, mais pour le prochain polar, direction la Scandinavie, où sécher n'est pas envisageable.
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