Je n'avais pas aimé l'évolution d'Amara dans
L'Antre des Louves, j'avais même fini par la trouver plutôt antipathique. Mais j'avais aimé certaines choses, dont l'immersion dans la vraie vie de Pompéi, et j'ai eu envie de donner à l'histoire d'Amara une nouvelle chance.
J'ai apprécié découvrir une Amara un peu plus humaine, pour qui tout ne semble pas aller selon ses plans. C'est un des reproches que j'avais fait à
L'Antre des Louves: quand bien même la difficulté de la vie à Pompéi était bien présente (l'insécurité, la violence, l'insalubrité, l'impuissance...), j'avais l'impression qu'Amara traversait tout sans trop de difficultés.
Dans
La Maison à la Porte Dorée, sa condition s'améliore mais reste néanmoins tout aussi précaire et ça se ressent.
Toutefois, comme le premier tome, j'ai trouvé celui-ci trop long, au rythme inégal. Je n'ai pas accroché à la présence de Pline qui manque de crédibilité, j'aurais préféré un personnage de fiction. Et l'histoire d'amour m'a laissée relativement indifférente.
J'ai été emmenée dans Pompéi et j'ai aimé l'immersion, mais j'aurais aimé être emmenée dans une autre histoire. Et j'ai finalement préféré le premier tome.
Je lirais probablement le troisième tome mais très certainement sans grande excitation.