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Critique de Mome35


On n'a rien perdu pour attendre. 12 ans après son dernier opus et 45 ans après son premier (Black Sunday), Thomas Harris effectue son retour avec dans ses bagages un ouvrage parmi les plus gores de son oeuvre, Cari Mori. Thomas Harris, on aime ou on n'aime pas mais il est indéniable qu'il reste parmi les auteurs de thrillers l'un des plus imaginatifs, avec de plus un style d'écriture très personnel qui n'est pas pour rien également dans sa réussite planétaire.
Hannibal Lecter a vécu, voici Cari Mori qui est arrivée. Son âme n'est pas comparable, pas si noire et le lecteur aura beaucoup d'empathie pour elle. Hannibal serait plutôt ressuscité en Hans-Peter Schneider qui va mener la vie dure à l'ancienne combattante des FARC, enrôlée à 11 ans et qui, non contente de connaître les armes et les ruses des guerriers colombiens, est d'une réelle beauté. Réfugiée à Miami, Cari, pour gagner de l'argent, tout en voulant poursuivre des études de vétérinaire, surveille la villa de l'ancien grand maître de la cocaïne, feu Pablo Escobar. Cette immense propriété attise les convoitises. Elle renfermerait, dans ses sous-sols le trésor d'Escobar estimé, sous formes de lingots d'or à des millions de dollars. Plusieurs gangs colombiens ou autres, un certain Don Ernesto notamment et surtout HP Schneider vont tenter de s'approprier cette fortune.
L'art de Thomas Harris réside dans l'écriture d'un scénario que de prime abord, le lecteur a du mal à assimiler. Mais les événements sanglants se suivent à une telle cadence que l'on est pris dans l'engrenage et chaque fin de chapitre nous incite à prolonger notre plaisir pour effacer notre impatience. Souhaitons que Thomas Harris n'attendra par 12 ans pour nous offrir son prochain bébé.
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