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Critique de Franckg


Deuxième opus de la trilogie sur le parcours de Cicéron qui s'étend de son entré au consulat jusqu'à son exil quatre ans plus tard. Déjà on remarque un changement dans le style d'écriture alors qu'on délaisse beaucoup plus le côté biographie pour s'en tenir au roman historique. Mais il ne faut pas croire que les faits sont délaissés pour s'en tenir à la facilité, seulement que l'interaction entre les personnages est plus dynamique et les dialogues plus présents, au détriment du côté magistral.

Cicéron a atteint son but en devenant consul mais ses ennemis sont également plus déterminés à l'éliminer, à commencer par Catilina et ses alliés. Les événements et le procès qui suivront auront un impact sur le futur politique de Cicéron alors que ses détracteurs, menés par Clodius, les utiliseront à leur avantage et mèneront Cicéron hors de Rome.

Encore une fois, on est plongé dans les dédales de la politique où la corruption est maître et où tout le monde agit pour ses propres intérêts. Cicéron lui-même n'y échappe pas et sa vanité et son orgueil finiront par le rattraper et lui causer des ennuis. Outre sa montée au pouvoir et la déchéance qui suivra, on a en parallèle Jules César, plus effacé dans le premier tome mais qui prend plus de place ici. Personnage sans doute le plus important de la chute de la République, on le voit tranquillement placer ses pions et façonner ses premières alliances, dont son fameux triumvirat. L'auteur le dépeint comme un être très manipulateur mais intelligent et Cicéron sera l'un des premiers à le voir comme une menace réelle à la politique qui changera le visage de Rome à jamais. Bien entendu, l'animosité entre les deux sera palpable.

Une suite à l'image de Imperium, très immersive et l'ajout d'un glossaire à la fin pour mieux s'y retrouver avec les personnages et certains termes oubliés aident mieux à la compréhension. Seul bémol, on a la difficulté à suivre la ligne du temps après le consulat de Cicéron et on remarque que le récit s'est étendu sur quatre années sans qu'on s'en rendre trop compte.
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