AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Domichel


« Un parking désert, une voiture s'arrête, à l'intérieur trois jeunes femmes, puis tout s'enchaîne, après que l'une soit sortie, un camion arrive, bloque la voiture et la remplit d'un liquide méphitique et mortel. »
Tel est le départ du roman de Colin Harrison, La nuit descend sur Manhattan.
Un vieux flic à la retraite vit ses derniers jours. Un trader joue avec le feu avec les intérêts de ses clients. Un jeune homme d'affaires chinois arrive à New-York chercher sa soeur disparue. Un autre homme d'affaires américain cherche à se refaire sur un coup de bluff boursier. Une jeune chinoise en fuite et son ex-amant…
Sur fond d'espionnage industriel, de vengeance, de mise à mort, de règlement de comptes, tel est la présentation de ce roman qui paraît décousu au premier abord. On suit le parcours de chaque personnage avec son passé, ses fêlures, son physique souvent douloureux. On s'attarde quelquefois un peu trop et ça engendre des longueurs au détriment du fil de l'histoire. Mais dans les 150 dernières pages (sur 450), tout s'accélère et les pièces du puzzle se mettent en place.
Un roman très, très, noir, suintant, violent et quelquefois déprimant. Mais si au fond de chaque homme subsiste un peu de la bête, l'humanité ne disparaît pas toujours complètement.
Pour un public averti.
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}