Douceurs

Je le laisse me prendre dans ses bras et me réconforter, même si j'ai plutôt l'impression de le réconforter, lui. Ça fait du bien que quelqu'un prenne soin de moi et s'occupe de moi, pour une fois.
Je ne peux pas m'empêcher de me demander si ma mère n'a pas commencé comme ça, elle aussi. Je ne veux pas devenir dépendante de quelqu'un. Je ne veux compter que sur moi-même.

Je n'avais jamais été dans une relation sérieuse auparavant, alors je n'y avais jamais réfléchi, ni au mariage, mais après deux jours avec Maple, je n'arrivais pas à me sortir l'idée de la tête.
Sa place est avec moi et elle me possède complètement.

Si demain est un succès, je devrais pouvoir avoir mon propre appartement d'ici un mois ou deux, continué-je pendant que Burke gare son camion devant la maison et saute dehors pour m'aider à descendre.

. J'ai vu ma mère passer d'un mec à l'autre, un crétin autoritaire après l'autre, et je me suis promis que je ne ferais jamais ça. Je ne laisserai jamais un homme dicter mes moindres gestes. Donc si tu ne peux pas contrôler tes tendances d'homme des cavernes alors je suis désolée, mais je ne peux pas être avec toi.

Il me pénètre à fond et j'inspire. La douleur n'est pas aussi forte que je le pensais et elle disparaît en quelques secondes, ne laissant derrière elle qu'une sensation de plénitude.

Il est bâti comme un char d'assaut et mes yeux parcourent sa large poitrine, suivant les poils épars de son torse jusqu'à l'endroit où sa bite épaisse pointe droit sur moi. Ses jambes sont comme des troncs d'arbre et j'avale difficilement, me demandant comment je vais pouvoir le prendre tout entier.

Il émet un son rauque et se bat avec ma bouche. Ses lèvres s'inclinent contre les miennes, me réclamant, me marquant, et je gémis, le laissant accéder à tout mon corps.
Le plaisir glisse dans mon ventre, collant et chaud, tandis que Burke me plaque contre le mur. J'ai l'impression que ses mains sont partout. Sur mes fesses, dans mes cheveux, modelant mes courbes. Il est tout autour de moi et j'adore ça.

. Elle n'a jamais été une bonne mère. Je pense que j'étais un accident, et au lieu de travailler dur et d'essayer de gagner les choses qu'elle voulait, elle a enchainé les hommes. Elle est décédée il y a quelques mois. Une crise cardiaque.

Je n'ai jamais été intéressée par le sexe opposé. J'avais pensé que quelque chose n'allait pas chez moi, mais un seul regard à Burke et soudain, j'ai l'impression de brûler vive.
Je veux qu'il me touche, qu'il m'embrasse, qu'il me revendique.

On dirait qu'on l'emmène à sa propre exécution et je fronce les sourcils. Je sais que je peux être un peu bourru, mais elle doit savoir que je ne lui ferais jamais de mal. J'ai des crampes d'estomac quand je pense qu'elle a peur de moi. Cette pensée est inacceptable.