Extrait de "Midnight Sun" de Stephenie Meyer lu par Thomas Roditi. Parution numérique le 12 novembre 2020.
Pour en savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre-audio/midnight-sun-saga-twilight
« Avant toi, Bella, ma vie était une nuit sans lune. Très noire, même s'il y avait des étoiles- des points de lumière et de raison... Et puis, tout à coup, tu as traversé mon ciel comme un météore. Soudain, tout brûlait, tout brillait, tout était beau. Quand tu as eu disparu, quand le météore est tombé derrière l'horizon, tout s'est de nouveau assombri. Rien n'avait changé, sauf que mes yeux avaient été aveuglés par la lumière. Je ne distinguais plus les étoiles, et la raison ne signifiait plus rien. »
*Quand la vie vous a fait don d'un rêve qui a dépassé toutes vos espérances, il serait déraisonnable de pleurer sur sa fin.
*Et le lion s'éprit de l'agneau ... Quel idiot cet agneau. Quel fou ce lion.
*If I could dream at all, il will be about you.
Je... je t'aime aussi. Moi, le petit ver argent lové à l'arrière de son crâne. Mais mon corps, lui, ne t'aime pas. Il ne peut t'aimer. Je ne pourrai jamais t'aimer dans ce corps [...]. Je suis déchirée. C'est insupportable.
Cette Terre était à la fois le plus noble et le plus vil des mondes; on y trouvait les émotions les plus belles, les plus délicates, et en même temps, les pulsions les plus noires, les plus sinistres. Peut-être était-ce inévitable? Peut-être sans le Très-Bas ne pouvait-on toucher au Très-Haut?
- Quel âge as-tu ?
La réponse fusa.
- Dix-sept ans.
- Et... Depuis combien de temps ?
- Un bon moment, admit-il, amusé.
« N'aie pas peur, murmurai-je. Nous sommes faits l'un pour l'autre. »
L'instant était si parfait, si juste qu'il était impossible d'en douter.
Ses bras se refermèrent autour de moi, me pressant contre lui...
« À jamais », renchérit-il.
Tu ne me reverras plus. Je ne reviendrai pas. Poursuis ta vie, je ne m'en melerai plus. Ce sera comme si je n'avais jamais existé.
" Je n'ai jamais beaucoup réfléchi à la manière dont je mourrais - même si, ces derniers mois, j'aurais eu toutes les raisons de le faire - mais je n'aurais pas imaginé que ça se passerait ainsi.
Haletante, je fixai les yeux noirs du prédateur, à l'autre bout de la longue pièce. Il me rendit mon regard avec affabilité."
Il te faut reconnaître ça, Bella. Les vampires partis d'ici, n'importe qui aurait été soulagé. Toi, non, il faut que tu te mettes à traîner avec les premiers monstres qui te tombent sous la main.
Sa main libre se plaça délicatement sur mon cou. Je ne bronchai pas. La froideur de ses doigts me fit vibrer, comme si la nature exigeait que j'eusse peur. Mais, dans le maelström de mes émotions, la peur n'avait pas sa place.