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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je remercie chaleureusement Babelio les éditions Le Cherche Midi pour ce service presse.
Yves Harté écrit merveilleusement bien. "La main sur le coeur" est à mi-chemin entre le roman et le récit narré qui est d'ordre biographique. Ce mélange des genres est à la fois séduisant et, dans un même élan, il brime l'intérêt du lecteur qui aimerait en apprendre davantage sur chacune des parties constituant "La main sur le coeur." J'ai trouvé fort intéressante l'enquête historique menée sur un tableau du Greco "Le chevalier à la main sur la poitrine" afin de découvrir l'hidalgo présent sur cette toile, sa vie au Siècle d'or sous Philippe II d'Espagne. On en profite pour voyager en Espagne et au Portugal, au Maroc, pour comprendre la vie palpitante de cet aventurier qui cherchera toute sa vie à s'attirer les bonnes grâces du roi d'Espagne. Ce dernier le considère comme un hidalgo de seconde zone, un simple courtisan à qui l'on offre des postes et des missions sans importance. L'érudition de Yves Harté fait merveille. Malheureusement, je me suis totalement désintéressé du récit en forme d'hommage de son ami Pierre Veilletet qui était journaliste et écrivain. Je suis resté à la surface des choses sans saisir vraiment l'intérêt de mêler le récit historique et celui d'une amitié vécue par Yves Harté. Si la forme est remarquable, le fond, lui, m'a terriblement ennuyé. Néanmoins il est certain que "La main sur le coeur" saura plaire à d'autres.
Lien : https://thedude524.com/2022/..
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J'ai beaucoup aimé la partie historique : la découverte d'un personnage inconnu sous couvert de mystère avec ses deux identités possibles. le parallèle d'El Caballero avec son ami est aussi bien amené quand Yves Harté se remémore ses souvenirs... Les qualités humaines des deux hommes sont mises en avant. Mais ce roman manque de rythme, il commence trop lentement et il y a peu de dialogues. La première partie, sur la recherche, m'a paru peu passionnante. Seuls les dernières parties, sur Juan de Silva et Pierre Veilletet m'ont plu sur les plans historiques et humains.
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Récit autobiographique qui nous entraine dans une enquête afin de découvrir l'identité de l'homme représenté par Le Greco au XVIe siècle. Qui était ce caballero à l'air fier malgré ses blessures ? Un noble proche du roi Philippe II ou un traître à la recherche de reconnaissance ?
L'auteur nous fait donc voyager en Espagne, superbement décrite, mais également dans son passé, puisque c'est en compagnie de son ami Pierre Vielletet qu'il avait visité cette région pour la première fois.
Un texte très joliment écrit mais qui ne m'a que peu emballée : les sentiments restent tièdes et je n'ai pas partagé la nostalgie de l'auteur pour son passé.
Je suis restée sur ma faim quant aux découvertes picturales.
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Tout d'abord, je voudrais remercier les éditions du Cherche Midi et Babelio pour l'envoi de ce SP dans le cadre d'une Masse Critique.
Nous suivons l'auteur Yves Harté qui narre son histoire à la première personne et qui va se lancer sur les traces du mystérieux caballero qui figure sur l'oeuvre du peintre El Greco (que les éditeurs ont pris soin de mettre en illustration de couverture, merci bien). Ce tableau va frapper le narrateur lors d'une exposition monographique à Tolède, au coeur de l'Espagne, pays découvert quelques années auparavant en compagnie d'un ami/mentor/journaliste Pierre Veilletet. L'histoire prend alors deux tangentes qui ont, selon moi, eu vraiment du mal à se coordonner entre elles.
La première, c'est l'enquête autour du caballero figurant sur le tableau. L'auteur va rencontrer quelques personnes dont la conservatrice des peintures du Musée du Prado (qui s'y connait donc) mais l'auteur choisit de ne pas l'écouter pour préférer une version plus... romanesque. J'y vois là une espèce de "supériorité journalistique", vouloir préférer en faire des caisses, aller à la recherche du sensationnel plutôt que d'écouter une experte qui maîtrise son domaine... Bref. On finit par aboutir sur une théorie qui plait à l'auteur parce que plus riche en rebondissements que ce qui semble être la vérité... C'est totalement subjectif et comme rien n'est avéré, c'est juste un parti pris. Soit. Perso, je n'ai pas du tout adhéré à ce sensationnalisme mais l'histoire de Juan da Silva est intéressante et j'étais ravie de la découvrir.
La deuxième partie de l'histoire se concentre sur la relation entre Yves Harté et Pierre Veilletet. Et là, je n'ai vraiment pas accroché. En plus d'être un personnage haut-en-couleurs pas forcément sympathique, je n'ai pas compris l'intérêt de ces incursions. On sent qu'un lien fort s'est tissé entre eux, mais il ne m'a pas touché.
En résumé, ce fut une lecture distrayante mais sans plus, bien écrite certes, mais au contenu qui n'a pas réussi à me séduire. Dommage !
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Je reste un peu en Espagne avec « La main sur le coeur », un récit de souvenir initiatique et sur les traces de l'histoire d'un tableau de Goya « El caballero de la mano en el pecho ».
L'auteur n'est autre que Monsieur Yves Harté, et les lecteurs de Sud Ouest connaissent bien sa plume élégante et pleine de verve. Cet amoureux de l'Espagne nous embarque avec passion sur le chemin de l'énigme du caballero de Goya. Il aura suffit d'une notes lors d'une rétrospective à Tolède et du souvenir d'une autre plus ancienne sur le même tableau pour exciter sa curiosité. La trace de ce suspens pictural est l'occasion pour l'auteur de faire part de son parcours initiatique sur les chemins de l'Espagne et de son métier de journaliste entre les mains de Pierre Villettet également auteur et journaliste. Un sacré personnage cet homme !
Il dit de lui « il m'avait offert son amitié sans obligation de la dire ».
L'auteur rencontrera des experts et passionnés faisant autorité sur le peintre et son oeuvre colossale, la conservatrice du Prado où on peut admirer cette oeuvre et triturera chacune des pistes ouvertes pour faire la lumière sur l'identité et l'histoire de ce caballero.
Un récit plein d'affection, de pudeur avec une pointe de nostalgie et rempli de reconnaissance. C'est un voyage délicieux et plein de charme sur les routes de l'Espagne. J'en ai terminé la lecture en plein coeur de Madrid ces jours-ci, sans pouvoir revoir ce caballero. Mais il n'aura que plus de sens pour moi lors de ma prochaine visite, et ce grâce à Yves Harté.
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