Quand on voit un pareil spectacle, on est content d'être vivant, même si la vie est monotone.
De tous côtés,on entend des gens courir, des cris, des ordres lancés. C'est
comme si les portes de l'enfer s'étaient soudainement ouvertes.
Un chat noir qui croise notre chemin, c'est un mauvais présage. Si nous continuons, c'est la mort.
Adolf est fou à lier, mais il nous le paiera un jour. Patience, mon fils, le soleil finit toujours par briller après l'orage.
À tout instant, la mort nous guette. En attendant, il faut vivre, et continuer du mieux possible. La guerre est comme une maladie ;il vaut mieux ne pas trop y penser, et oublier l'impression que ses symptômes font sur nous. Sinon, nous deviendrions tous bientôt fous à lier.
C'est étonnant comme la vie nous semble commencer à avoir vraiment de la valeur lorsque nous avons abandonné tout espoir et toute ambition.