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Critique de AmIvankovDiaz
Dans les "Contes du Lundi" on retrouve l'inégalable verve, le sens du détail pittoresque, le style alerte des célèbres "Lettres de mon moulin".
Mais dans les "Contes du lundi" Alphonse Daudet ne parle pas de la Provence. Pas de belle Arlésienne, pas de fifres, pas de cigales, pas de moulin, de meunier et son secret, pas de Monsieur Séguin et même pas de fameuse chèvre mangée au petit matin par le loup après une lutte héroïque.
Mais alors de quoi parlent ces "Contes" ? Deux thèmes principaux reviennent et s'entrecroisent. D'abord la guerre franco-prussienne de 1870 qui pour Daudet est alors d'une actualité plus que brûlante. L'autre versant de ces contes est le fantastique.
La guerre est parfois racontée par des témoins "extérieurs" comme cette pendule "kidnappée" à Bougival qui atterrit dans un intérieur bourgeois à Munich, ou ce vieux militaire ayant perdu la tête qui croit que les Français on conquit Berlin, alors que les Prussiens sont dans Paris. D'autres contes sont plus "convenus" comme ce porte-drapeau qui fait ce qu'on attend de lui : tomber au combat le drapeau à la main.
L'autre versant, et peut-être le meilleur, est le fantastique. Comme une histoire dans une histoire ces "Contes du lundi" recèlent un petit bijou "Les Contes de Noël". Bien des années avant de découvrir Edgar Allan Poe, Hoffmann et autres maîtres du fantastique romantique, je découvris le fantastique à travers l'étrange Noël que Monsieur Majesté, fabricant très terre-à-terre d'eau de Seltz dans le quartier du Marais, vécut, ou à travers l'ouverture de la chasse racontée à la première personne par un jeune perdreau rouge.
Plongée mémorable dans le fantastique vers l'âge de onze ans, grâce à la Bibliothèque verte. Plongée en apnée dans un univers qui me fascina.
Lien : https://www.amazon.fr/LArtil..
Mais dans les "Contes du lundi" Alphonse Daudet ne parle pas de la Provence. Pas de belle Arlésienne, pas de fifres, pas de cigales, pas de moulin, de meunier et son secret, pas de Monsieur Séguin et même pas de fameuse chèvre mangée au petit matin par le loup après une lutte héroïque.
Mais alors de quoi parlent ces "Contes" ? Deux thèmes principaux reviennent et s'entrecroisent. D'abord la guerre franco-prussienne de 1870 qui pour Daudet est alors d'une actualité plus que brûlante. L'autre versant de ces contes est le fantastique.
La guerre est parfois racontée par des témoins "extérieurs" comme cette pendule "kidnappée" à Bougival qui atterrit dans un intérieur bourgeois à Munich, ou ce vieux militaire ayant perdu la tête qui croit que les Français on conquit Berlin, alors que les Prussiens sont dans Paris. D'autres contes sont plus "convenus" comme ce porte-drapeau qui fait ce qu'on attend de lui : tomber au combat le drapeau à la main.
L'autre versant, et peut-être le meilleur, est le fantastique. Comme une histoire dans une histoire ces "Contes du lundi" recèlent un petit bijou "Les Contes de Noël". Bien des années avant de découvrir Edgar Allan Poe, Hoffmann et autres maîtres du fantastique romantique, je découvris le fantastique à travers l'étrange Noël que Monsieur Majesté, fabricant très terre-à-terre d'eau de Seltz dans le quartier du Marais, vécut, ou à travers l'ouverture de la chasse racontée à la première personne par un jeune perdreau rouge.
Plongée mémorable dans le fantastique vers l'âge de onze ans, grâce à la Bibliothèque verte. Plongée en apnée dans un univers qui me fascina.
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