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Critique de Duxeri


Ce roman nous emmène dans les Balkans, entre Budapest pendant la 2ème guerre mondiale, durant l'hiver 1944-1945, puis dans le delta du Danube à Tulcea en 1986, puis en 1991 à Vukovar et à Sarajevo quelques années plus tard. Tout tourne autour des communautés juives et tziganes de la région, et de l'histoire et les conditions de leur génocide, communauté tzigane entourée d'animaux en particulier.
Je n'ai pas totalement adhéré à l'histoire, que j'ai trouvé plutôt décousue et un peu forcée - l'intention de l'auteur m'a semblé être plutôt documentaire que romanesque : il a voulu nous parler de plusieurs moments d'Histoire dans un patchwork qui n'a pas fonctionné pour moi. La région des Balkans (toujours pas bien apaisée de nos jours), les déportations arbitraires de l'époque soviétique, les séparations brutales et leurs cicatrices jamais fermées, cela m'a accrochée, par contre les personnages secondaires, en particulier un journaliste observateur et rêveur, amant occasionnel, m'a moins paru à sa place, même si ce journaliste est manifestement un masque pour l'auteur-narrateur.
La totalité de l'action de la première période se passe dans un zoo, où deux fillettes, l'une juive et l'autre tzigane, survivent à la guerre vivant là en prenant soin des animaux. Cette partie occupe plus de la moitié du roman, qui décroche ensuite dans les autres périodes, sans transition et où il est plus difficile de se situer, il ne faut pas rater les rares indices.
C'est un roman que j'ai eu envie de lire jusqu'au bout mais qui ne m'a pas accrochée, malgré les qualités d'écriture certaines de Jean Hatzfeld.
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