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La seconde guerre mondiale n' a pas épargné, la vie des juives, des tziganes et bien d'autres malheureusement. C'est l'histoire de Sheindel et Izeka, nées dans des familles décimées, une est tzigane et l'autre juive, Malgré leur jeunes âge, elles font tout pour passer entre les mailles des persécuteurs, Elles trouvent refuge dans un zoo, une pointe , une source de bonheur, elles soignent, nourrissent les animaux avec l'aide de Dumitru mais les bombes, les soldats, les font revenir à la réalité, seuls les animaux apercevra leurs maux, deux âmes en peine. Les aléas de la vie, à la fin de la guerre, elles seront séparées, une quête , un espoir , une pensée pour se retrouver, Arriveront elles à exaucer ce voeux, Un livre ,dur par le sujet, mais l'auteur nous la raconte d'une manière subtile, sensible, avec une pointe de poésie, Il met en avant, et avec dextérité la psychologie des deux jeunes filles en avant, et ce lien précieux, qu'elles ont tissé avec les animaux, Ce roman est bouleversant, émouvant, une ode à la vie, à l'amour et à l'espoir. Une histoire qui ne nous laisse pas indifférente, une histoire qui nous prend aux tripes, difficile de sortir indemne d'un tel récit.
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°°° Rentrée littéraire 2023 # 17 °°°

Cela commence comme dans un conte. Deux fillettes d'une dizaine d'années vivent dans un zoo et s'occupent seules des animaux présents, trayant les rennes, biberonnant un bébé tigre, dormant avec les lamas, s'amusant des facéties d'une maman orang-outang ou admirant la redoutable bande de hyènes.

Sauf que les animaux ne parlent pas et qu'aucune anthropomorphisation ne ressort. Sauf que nous sommes durant le terrible hiver 1944-45, à Budapest, ville martyre occupée par la Wehrmacht et assiégée par l'Armée rouge. Sauf qu'Izeta est tzigane, Sheindel juive, et qu'elles sont les seules rescapées de leurs familles assassinées par les Nazis ou leurs alliés Oustachis et Croix-fléchées. Un jeune homme, Dumitru, lieutenant vétérinaire de l'Armée rouge, vient régulièrement les aider, touché par le destin des fillettes.

C'est ce décalage née de la collision entre conte enfantin et la réalité terrible de la guerre qui rend la première partie absolument sublime. Dans un décor d'apocalypse d'une ville ravagée par les bombardements et d'un zoo laissé à l'abandon après que des hommes affamés aient tenté de s'en prendre aux pensionnaires, le lecteur découvre ébahi le huis clos de cet arche de Noé. La poésie l'emporte sur la Mal et la Mort qui rodent à l'extérieur car seuls des enfants sont encore capables de s'amuser, de s'émerveiller, de se réchauffer à une amitié naissante, même quand le quotidien est dur.

« La stalle des lamas bruissait de mâchonnements lorsqu'elles avancèrent sur la pointe des pieds dans le foin. Un couple s'écarta pour les accueillir. Ils s'appelaient Flor et Diego et appréciaient leurs deux jeunes filles au pair. Sans ôter leur manteau les deux filles se glissèrent au chaud, Izeta se mit à pleurer.
Tu as du chagrin ?
Non, trop fatiguée. Trop, trop. On est petites quand même. 
Le sommeil ne les emporta qu'un temps. Quand Izeta se réveilla, elle sentit que Sheindel l'observait, elle lui prit la main.»

Les animaux jouent un rôle fondamental dans ce roman. Izeta et Sheindel cohabitent et se lient avec eux. Elles doivent leur survie à avoir aimer ces animaux à un moment de leur vie où elles n'avaient plus personne à aimer. Ils resteront des repères durant tout le roman.

C'est vraiment très fort de voir comment Jean Hatzfeld utilise la faune sauvage, même issue d'une longue captivité, pour célébrer son génie d'improvisation, son fascinant libre-arbitre qui leur permettent de s'adapter à des situations nouvelles, bien loin de l'agitation des hommes. Dans l'urgence à survivre, les animaux joignent leur force à celle des fillettes, mettant de côté les déterminismes naturels habituels. Certaines scènes de la première partie sont époustouflantes et laissent une empreinte puissante dans les têtes, les rétines et les coeurs.

Comme le fait comprendre le titre, les deux fillettes seront séparés à la fin du siège. Puis l'auteur propose une magnifique ellipse narrative qui nous amène plus de quarante ans après et nous fait quitter les rives du conte. Les guerres sont toujours présentes en Europe, le long de imperturbable Danube, toujours sous le regard des animaux, mais cette fois, elles se sont déplacées : à Vulkovar puis Sarajevo pendant les guerres liées à l'implosion de la Yougoslavie.

«  Parfois, je pense surtout à papa, dit Izeta. Ou surtout à maman. Ça dépend. Maman disait : On devient ce qu'on a perdu. Tu nous imagines nous, si on devient tous ceux ... Tu penses comment à tes parents ? »

A partir des parties plus récentes, Jean Hatzfeld impulse une réflexion limpide sur le temps et la mémoire façonnée par l'enfance, que les souvenirs soient heureux ou douloureux. Les souvenirs des morts sont omniprésents pour ceux qui ont survécu, ici à la Shoah ou au Goulag, mais lorsque la mémoire se partage, elle peut apporter un certain apaisement.

Une très belle lecture portée par une écriture classique de haute tenue qui développe une émotion discrète et persistante qui surgit régulièrement en embuscade pour toucher profondément.
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1944-1945, après leur retour de Roumanie, Izzeta, et sa famille Tzigane, retrouve avec joie, leur maison, à Gorica, sur une hauteur de Sarajevo, ils se croyaient à l'abri, mais la guerre est partout. Des Oustachis, les attaquent, les volent et les parquent dans le camp de Jasenovac, en Croatie, la dernière fois, qu'elle a vu sa famille. Un parcours chaotique, elle va se réfugier dans le zoo de Budapest, au milieu de centaines d'animaux, livrés à eux-mêmes.

Sheindel et sa famille juive, réfugié à Angyalföld, un quartier nord de la ville, vivent sur le parvis d'une église, autour d'un feu de bivouac, ils sont dénoncé par un habitant, à une patrouille de Croix-Fléchées, qui les fusille tous. Sheindel qui est dans l'église, sera la seule, à pouvoir s'enfuir et se cachera aussi dans le zoo.

La seconde guerre mondiale, entre les allemands et les Russes, fait rage, la Gestapo, avait ordre d'éliminer, tous les juifs et les tziganes. Pendant ce temps, les deux filles s'occupaient des animaux, essayaient de les sauver, les nourrir, avec le peu de moyens qu'elles avaient, pire que l'arche de Noé, il y avait toutes sortes d'espèces, il en arrivait de partout, j'ai eu l'impression, que toute la faune terrestre s'était donné rendez-vous au zoo de Budapest.

L'armée rouge, assiège Budapest et en la personne de Dumitru, lieutenant vétérinaire, elles trouvent un peu d'aide pour soigner les bêtes malades ou blessées et pour se nourrir. Elles travaillaient toute la journée, trouvaient un peu de chaleur au milieu des lamas, pour s'endormir. Les hyènes les défendaient, une belle relation, avec une femelle orang-outan et son petit.

Elles font le maximum pour sauver une majorité d'animaux : « Ce sont les cris éraillés d'un vol d'ibis au fil du fleuve qui leur ont inspiré l'idée parce que, peu après leur passage, des pélicans échappés du zoo disparaissaient dans la même direction. Les bourrasques les déportaient en larges courbes, mais on voyait qu'ils revenaient sans cesse vers l'eau. le lendemain, à la tombée de la nuit, ce fut la fuite ventre à terre d'une bande de loutres, qu'elles aperçurent, talonnées en désordre par des blaireaux et des ratons laveurs et, en fin de cortège, un grand dadais de babouin trop désemparé pour rester seul. Ils empruntaient cette rue menant au fleuve, filaient sur les quais ou, pour les bons nageurs, plongeaient dans l'eau. Après avoir tout bien observé, les filles en avaient déduit que les animaux savent ce qu'ils font lorsqu'ils sont libres et pressés de le faire, et elles avaient décidé d'en entrainer d'autres sur la même voie. »

A la fin de la guerre, elles furent séparées, se retrouveront-elles ?

Cinquante ans plus tard, dans la deuxième moitié du livre, nous retrouverons l'une d'elle, en Yougoslavie, en compagnie d'un journaliste, à qui elle raconte leur histoire, tout en espérant retrouver son amie.

Tu la retrouveras de Jean Hatzfeld, un roman, sur une amitié indéfectible, une enfance difficile, l'innocence gangrénait par cette guerre, ces tueries immondes, des scènes d'horreur, sur les animaux dans ce zoo.

Très bien écrit, mais j'ai trouvé le temps long dans la première partie, ça tourne en rond sur les animaux, des scènes difficiles et un peu déçue par la suite, ce n'est que mon ressenti personnel. Allez voir les autres critiques, dont celle de Kirzy, qui m'a donné envie lire ce livre.



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Budapest, Hongrie, Hiver 1944. le pays est occupé par l'armée allemande depuis plusieurs mois. L'armée rouge n'est pas loin, déterminée à libérer la ville. Les tirs et les bombes déciment tout. Les lois anti-juives sont appliquées à la lettre. Les nazis et l'armée hongroise déportent et assassinent la population juive et tzigane. C'est la terreur dans les rues de la capitale. On ne sors pas, on s'enferme et on espère la libération rapidement. Et, dans tout ce chaos, une petite fille juive se retrouve seule, livrée à elle-même.

Elle s'appelle Sheindel. Sa vie est en danger. Alors, parcourant les rues, les parcs, les lieux les moins fréquentés, elle cherche à se réfugier quelque part. Elle arrive dans le zoo de Budapest. Là, au milieu des enclos et des animaux, une autre petite fille se cache. Elle s'appelle Izeta, elle est tzigane.

"Tu la retrouveras" fait partie de la rentrée littéraire 2023. Dans son nouveau roman, Jean Hatzfeld parle de la survie de deux enfants en danger de mort durant la Seconde Guerre mondiale. Une survie qui repose sur la force de leur soutien, de leur bravoure, du réconfort qu'elles se portent et de l'affection des animaux dans un monde qui semble si loin de tout, si ce n'est les bombardements qui leur rappellent la réalité à chaque instant.

Puis, l'auteur traverse le temps jusqu'en 1995. Il emmène le lecteur en Yougoslavie alors qu'une nouvelle guerre éclate. Un journaliste français parcourt les villes et rencontre l'une d'elles. Elle l'accueille, lui parle du passé. Il écoute son histoire, celle d'une quête de longue date destinée à retrouver son amie.

Il s'agit d'un roman qui parle de l'enfance, de l'innocence, d'une amitié et d'une solidarité au coeur de l'horreur de la guerre mais aussi de l'antisémitisme, de la déportation et des tueries quotidiennes.

C'est très bien écrit et, malgré le contexte, c'est raconté avec beaucoup de vie et d'espoir.

Une magnifique plume !

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Pendant de nombreuses pages on a l'impression de lire un conte animalier :
1944 Budapest : l'armée allemande est en déroute sous les coups de l'Armée rouge. Deux petites filles, Izeta la Tzigane d'origine moldave et Sheindel la Juive bosniaque se réfugient dans l'enceinte du zoo parmi les animaux. Elles se lient d'amitié et prennent soin des animaux qu'elles libéreront peu à peu. S'entraidant les uns les autres, ces animaux et ces enfants semblent avoir le seul comportement « civilisé » dans la fureur du monde orchestrée par les humains. La fin de la guerre les séparera. Izeta et Sheindel se retrouveront-elles ? Et ce d'autant plus que la folie humaine se déclenchera de nouveau dans les Balkans cinquante ans plus tard.
Le portrait de ces animaux si humains est particulièrement réussi ainsi que la description de leurs rapports avec les deux jeunes filles. On sent le respect et l'amour que l'auteur leur porte.
De même les lignes consacrées aux cultures tziganes et juives dans ces pays sont passionnantes.
Voilà un texte empreint d'une grande beauté et profondément humain.
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Hiver 1944-1945 .L'Armée rouge assiège dans Budapest des divisions allemandes aux abois . Dans un maelström de violence ,quand les cadavres des combats jonchent les rues et que se poursuit l'extermination des communautés juive et tzigane , dans le zoo de la ville deux fillettes Sheindel la juive et Izeta la tzigane ,seules survivantes de leurs familles, tentent de survivre grâce à leur amitié , à Dimitriu un jeune vétérinaire de l'Armée Rouge et à la communauté avec les animaux exotiques abandonnés qu'elles aident et qui les protègent . Cette première partie aux allures de conte de fée (mais qui ne laisse rien ignorer de la cruauté des temps) est magique ; dans la seconde partie de l'ouvrage , on retrouve Sheindel , qui dans la Yougoslavie en guerre tente de retrouver la trace d'Izeta . Ce roman m'a émerveillé , Jean Hatzfeld puise dans son expérience de reporter de guerre et de son travail sur la mémoire du génocide rwandais pour donner vie et crédibilité à sa fiction. Il réussit à partir de l'horreur à créer beauté et tendresse : quand la folie des hommes atteint son paroxysme seul le regard des enfants et des bêtes offre une perspective . Un grand livre .
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Avis mitigé sur ce livre qui pourrait être de la littérature jeunesse me semble-t-il par les thèmes qu'il aborde et par la construction du récit.
Le roman a pour cadre principal Budapest durant l'hiver 1944-45 quand les nazis sont partout et que l'Armee rouge aussi.Dans ce fracas, l'auteur déroule la vie dans une oasis: le zoo de Budapest où deux fillettes orphelines ont trouvé refuge.
Une amitié très grande naît entre Izeta et Sheindel. L'une est tzigane, l'autre Juive, leurs familles ont été victimes de la politique d'extermination.Les fillettes s'occupent des animaux et de leur survie. C'est leur mode de résilience. Mais le conflit se rapproche, il leur faut quitter le zoo…
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J'ai la plus grande estime pour Jean Hatzfeld que j'entendais il y a plus de vingt ans dans les émissions de Daniel Mermed parler du Rwanda, depuis j'ai lu tous les livres qu'il a consacré à ces massacres, devant lesquels la communauté internationale s'est croisé les bras – il est vrai qu'il n'y a eu qu'un million (environ) de morts en quatre mois, mais ils n'étaient ni blancs, ni musulmans – pour La plupart chrétiens ou animistes...et pire que tout noirs...
J'ai donc pris ce roman avec un énorme apriori de sympathie – nqui n'a pas été déçu. Comme j'ai aimé les deux filles Sheindel et Izeta – je ne vais pas redire leur histoire avec les animaux, avec Dumitru, toute cette histoire de tendresse et d'amour.
Et puis un roman qui me ramène avec Sheindel du Neguev que je connais assez bien pour l'avoir traversé deux fois à pied (depuis Arad jusqu'à Eilat, puis depuis Eilat jusqu'à Mitspe Ramon) jusqu'au delta du Danuber et Sfantu Gheorghe où j'étais arrivé avec le bateau régulier qui part de Tulcea, et d'où nous étions reparti quelques jours plus tard en bateau stop avec un navire qui ressemblait à l'African Queen et qui transportait une équipe de scientifiques (botanistes et ornithologistes) de l'université de Bucarest.
Alors oui, j'ai aimé ce roman et toutes les présences du journaliste...
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Elles sont deux fillettes, arrachées à leur famille par la guerre, traquées par les nazis, l'une juive, l'autre tzigane et c'est, cachées entre les murs du zoo de Budapest, qu'elles trouvent refuge.

Au-delà de l'amour qu'elles partagent, Sheindel l'enfant du ghetto et Izeta la descendante d'un peuple de dresseurs, s'installent dans une vie hors du temps, soignant les animaux rendus à la liberté.

Enfants de la guerre, elles survivent au coeur de la ville en ruine, au milieu des décombres, partageant leur vie avec leurs compagnons de fortune et puisant dans cette osmose la force de continuer.

Séparées à la fin de la Guerre, elles vont passer leur vie d'adulte à tenter de se retrouver, au fil du Danube, malgré les années, et malgré les conflits qui éclatent en Yougoslavie.

Un roman très atypique, mélange de conte et de témoignage historique, dans lequel les animaux sont toujours présents et qui nous apporte un regard d'enfant sur des évènements dramatiques de l'Histoire.

Lorsque les hommes sont capables de s'éloigner de leur humanité, traquant, violant et tuant sans discernement, les enfants savent alors retrouver, dans le monde vivant qui les entoure, le chemin des vraies valeurs.

Ne sachant pas faire la part de l'imaginaire et du réel, je me suis laissée emportée par ces deux fillettes entourées de leurs amis à poils et à plumes, rêvant avec elles d'un monde sans enjeux guerriers, basés sur une communion avec la Nature.

Je crois que comme son personnage journaliste, Jean Hatzfeld « avait eu envie d'une histoire de beauté, de belles personnes, d'enfants en compagnie d'animaux, fiers et heureux de ce qu'ils étaient », et c'est une belle réussite.

Je referme ce roman avec de difficiles images de guerre devant les yeux, mais plein d'amour dans la tête, et l'émotion de sa lecture me touchera encore longtemps.

Un grand coup de coeur.
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Encore un roman sur l'extermination des Juifs et aussi des Tziganes organisée par les Nazis, mais bien aidés par en Hongrie par les « Croix Flêchées ». Ce qui rend ce livre lisible malgré les horreurs que l'on connaît mais qui sont tellement difficiles à lire c'est que les deux fillettes qui ont fui l'extermination se soutiennent et vivent dans un zoo où les animaux sont tellement plus faciles à vivre que les humains ivres de sang. La petite juive Sheindel, et le petite Tzigane Izeta se sont retrouvées dans le zoo de Budapest et aident les animaux à survivre à la guerre. Elles sont aidées par un soldat Dumitru de l'armée rouge originaire de Roumanie, qui est vétérinaire. Leurs rapports avec les animaux permettent d'alléger l'horreur de cette lecture. Et puis, après la guerre, les deux petites sont séparées, l'une ira vivre en Israël, l'autre retrouvera les Tziganes en Europe. Et Dumitru ira au goulag où sa mère va mourir. Il en reviendra et s'occupera de chevaux, Sheindel le retrouvera mais, en revanche, Izeta et elle n'arriveront pas à se rejoindre. La dernière partie du roman voit l'arrivée d'un journaliste, Frédéric qui a des points commun avec le correspondant de guerre et auteur, Jean Hatzfeld. Il suit la guerre en Croatie puis en Bosnie, cette région à de nouveau connu une guerre civile avec son lot de pillages, de bombardements, de viols et d'exterminations.

Ce roman se lit facilement même s'il raconte la partie la plus noire de l'humanité . Mais j'ai une réserve, qui vient sans doute que j'ai vraiment beaucoup lu sur ce sujet et que, et le mélange de la vérité historique et de l'imaginaire n'a pas très bien fonctionné (pour moi). En peine guerre de Bosnie, le narrateur reprend une histoire de zoo, mais cette fois, le journaliste dit clairement que c'est une fiction qu'il a inventée car la réalité était trop horrible. Alors qu'en est-il pour la vie des deux petites filles dans le zoo de Budapest pendant la guerre ?
Lien : https://luocine.fr/?p=18039
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