AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de marina53


A Ellis Island, dernier rempart avant le rêve américain, de nombreux étrangers, serrés les uns contre les autres, doivent remplir certaines conditions avant de pouvoir entrer dans le pays. Une adresse où loger, avoir au moins 50 dollars en poche et ne pas être anarchiste. Sacha Stasevytch Bujak, venu tout droit de son petit village, Kamianka, en Ukraine, peut enfin prétendre au rêve américain. Il se rend chez un cousin éloigné, Pavlo. Malheureusement, sa femme ne semble guère enthousiaste à l'idée d'héberger ce cousin dans cet appartement où il y a déjà quatre enfants. Alors, il se trouve une chambre de bonne qu'il louera pour 10 dollars par mois. Il devra également s'acquitter de sortir les trois chiens, étonnamment propriétaires de l'immeuble grâce au testament un peu fou de leur maîtresse. Un soir, lors d'une promenade, il sauve la vie de Tonio, un mafieux italien, lors d'un règlement de compte. Pour le remercier, celui-ci, voyant que le travail n'afflue pas suffisamment pour combler tous ces immigrants, il lui trouve un poste d'ouvrier dans la construction de gratte-ciel...

Le rêve américain... A portée de main ou presque pour ces quelques réfugiés. Sacha, tout droit venu d'Ukraine, a réalisé son rêve. Dans cette ville gigantesque, l'on suit le parcours de cet homme plein de bonne volonté et essayant de s'adapter à l'urbanisation toujours plus folle car toujours plus haute. Un parcours initiatique depuis ces poutrelles à la mafia. Régis Hautière nous livre un premier tome rondement mené. Il s'est à nouveau entouré de David François pour mettre ce scénario en image et en beauté. le dessinateur nous offre des vues époustouflantes de New-York. Sans encrage, ses coups de pinceaux atypiques ne manquent pas de charme et sa palette de couleur s'accorde parfaitement aux différentes ambiances, quelles soient lumineuses, pluvieuses ou bleu nuit.

Partez à la rencontre d'Un homme de joie...
Commenter  J’apprécie          410



Ont apprécié cette critique (35)voir plus




{* *}