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Critique de ladesiderienne


Pour une amatrice comme moi de Michel Bussi, quelle meilleure façon pour un livre que d'attirer mon attention en affichant la mention "Prix Michel Bussi du meilleur thriller français 2017"... C'est ce qui s'est passé pour "Le tricycle rouge", premier roman de Vincent Hauuy, qui à mes yeux, malgré quelques petits bémols mérite cette distinction.

Il ne reste que peu de choses à Noah Wallace du grand profiler qu'il était. Il y a 5 ans, à la poursuite d'un tueur en série, un grave accident de la route a coûté la vie à son épouse et l'a laissé lourdement handicapé et pratiquement amnésique. Quand son ex-coéquipier Steve Raymond fait appel à lui car une carte postale adressée à leurs deux noms a été retrouvée au Canada sur le lieu d'un crime horrible, ils ne tardent pas à comprendre que le Diable du Vermont, que l'on pensait mort également dans l'accident, est de retour. Peu à peu un jeu de pistes va se mettre en place et à travers de macabres mises en scène, le tueur va entraîner Wallace sur les traces douloureuses de son passé et lui faire retrouver la mémoire.

J'ai vraiment eu du mal à lâcher ce polar, prise dans les mailles de la toile d'araignée tissée par l'auteur. Pour un premier essai, Vincent Hauuy a réussi son coup. le lecteur attend le dénouement avec impatience pour sortir des ténèbres où il a été plongé et obtenir enfin une explication concrète aux manifestations métaphysiques dont est victime le héros.
En même temps, j'ai trouvé l'intrigue très compliquée. Dès le départ, on y entre comme un cheveu dans la soupe : un tricycle rouge aperçu par différents personnages que l'on ne retrouvera que beaucoup plus tard. le puzzle va se construire très lentement au fur et à mesure que le passé va nous être dévoilé. J'avoue que j'ai souvent dû "faire page arrière" pour reprendre pied dans l'histoire.

Malgré des descriptions de scènes plutôt glauques, malgré certains évènements tirés par les cheveux, l'impression reste positive et j'accorde un 14/20 à ce polar qui pourrait aisément s'exporter au cinéma.

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