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Critique de gerardmuller
La nature de l'espace et du temps/Stephen Hawking et Roger Penrose.
Il s'agit d'un petit ouvrage très complet sous forme de conférences, mais tout de même d'une lecture un peu ardue parfois. Tour à tour sont abordés les thèmes qui nous interpellent, structure de l'Univers, singularités et horizons, censure cosmique, trous noirs… Hawking et Penrose croisent le fer comme le firent naguère Bohr et Einstein pour tenter de comprendre le cosmos.
Dès l'entame, on est plongé dans le bain : en effet « l'univers en expansion implique nécessairement une singularité dans le passé. » Et c'est là qu'intervient la « censure cosmique » de Penrose pour occulter cette sorte d'empêchement. Une bataille de spécialistes qui nous laisse béats. Car derrière cet horizon qui se profile, qu'y a t-il donc ?
En fait Hawking dès le départ botte en quelque sorte en touche quand il déclare : « J'adopte le point de vue positiviste selon lequel une théorie physique n'est qu'un modèle mathématique dont il est vain de se demander s'il correspond à la réalité. Tout ce qu'on peut exiger d'une théorie c'est que ses prédictions soient en accord avec l'observation. » Un pavé dans la mare platonicienne de Penrose ! Et Hawking de poursuivre : « La relativité générale est une théorie splendide, en accord avec toutes les observations réalisées à présent. Il se peut qu'elle doive être modifiée à l'échelle de Planck…Il se peut qu'elle ne soit qu'une approximation à basse énergie d'une théorie plus fondamentale, la théorie des cordes par exemple. »
Et puis on apprend que la gravité n'est plus une force comme le croyait Newton. La courbure de l'espace temps représentant la gravité en relativité générale possède deux composantes : une qui est localement déterminée par la matière : le tenseur de Ricci, et l'autre qui existe même hors de la matière, le tenseur de Weyl. En admettant cela, vous avez tout compris.
Alors pour en savoir plus, lisez ce livre passionnant et vivant.
Un dernier mot : vous pouvez sauter les passages de démonstrations mathématiques si vous n'êtes pas ferrés dans ce domaine ; cela ne nuira en rien à la compréhension de l'ensemble. Donc il n'est pas impossible de lire cet ouvrage pour le commun des mortels contrairement à ce que laissent entendre d'autres lecteurs qui ont commenté.
Il s'agit d'un petit ouvrage très complet sous forme de conférences, mais tout de même d'une lecture un peu ardue parfois. Tour à tour sont abordés les thèmes qui nous interpellent, structure de l'Univers, singularités et horizons, censure cosmique, trous noirs… Hawking et Penrose croisent le fer comme le firent naguère Bohr et Einstein pour tenter de comprendre le cosmos.
Dès l'entame, on est plongé dans le bain : en effet « l'univers en expansion implique nécessairement une singularité dans le passé. » Et c'est là qu'intervient la « censure cosmique » de Penrose pour occulter cette sorte d'empêchement. Une bataille de spécialistes qui nous laisse béats. Car derrière cet horizon qui se profile, qu'y a t-il donc ?
En fait Hawking dès le départ botte en quelque sorte en touche quand il déclare : « J'adopte le point de vue positiviste selon lequel une théorie physique n'est qu'un modèle mathématique dont il est vain de se demander s'il correspond à la réalité. Tout ce qu'on peut exiger d'une théorie c'est que ses prédictions soient en accord avec l'observation. » Un pavé dans la mare platonicienne de Penrose ! Et Hawking de poursuivre : « La relativité générale est une théorie splendide, en accord avec toutes les observations réalisées à présent. Il se peut qu'elle doive être modifiée à l'échelle de Planck…Il se peut qu'elle ne soit qu'une approximation à basse énergie d'une théorie plus fondamentale, la théorie des cordes par exemple. »
Et puis on apprend que la gravité n'est plus une force comme le croyait Newton. La courbure de l'espace temps représentant la gravité en relativité générale possède deux composantes : une qui est localement déterminée par la matière : le tenseur de Ricci, et l'autre qui existe même hors de la matière, le tenseur de Weyl. En admettant cela, vous avez tout compris.
Alors pour en savoir plus, lisez ce livre passionnant et vivant.
Un dernier mot : vous pouvez sauter les passages de démonstrations mathématiques si vous n'êtes pas ferrés dans ce domaine ; cela ne nuira en rien à la compréhension de l'ensemble. Donc il n'est pas impossible de lire cet ouvrage pour le commun des mortels contrairement à ce que laissent entendre d'autres lecteurs qui ont commenté.
