Pour votre dernier déjeuner, ils sont censés vous servir ce que vous désirez : je me demande s'ils me laisseront manger un autre détenu.
Johnson prenait de la drogue par intraveineuse, et il devait avoir une vie sexuelle débridée. Il avait probablement chopé tout un tas de saloperies. Y penser me rend malade. Je n'aurais pas dû manger sa chair crue ; je n'ai pas pu m'en empêcher.
Les gens qui postulent aux services de la protection de l'enfance font ce choix parce qu'ils aiment les gosses. Ils passent ensuite leurs journées à les retirer à leurs parents en dépit de leurs pleurs et de leurs cris. De l'idéalisme au nihilisme en seulement quelques années.
Un corps pour chaque vie sauvée : c’est le deal avec Luzhin. Si ma contribution débouche sur un sauvetage, j’ai le droit de satisfaire mon addiction avec un condamné à mort. Si Cameron meurt ou réapparait sans mon aide, je ne reçois rien. Et il y a justement un triple meurtrier tanzanien que je meurs d’envie de rencontrer.
Enfin, façon de parler.
Parce que c’est lui qui va mourir.
Thistle m'adresse un sourire malicieux.
- Ah, vous ne la connaissez pas celle-là ? L'État a passé un marché avec un cannibale et ils font appel à lui pour faire disparaitre les corps après les exécutions.
- Qui vous a raconté cette histoire ? [...]
- Ça n'a pas beaucoup de sens, mais les théories du complot en ont rarement.
- Ouais. C'est probablement des conneries.
Thistle pouffe.
- Probablement ?
Je reprends :
- Disons que c'est sûr.
Puis je mords une nouvelle fois dans la cuisse de Nigel Boyd.
Un thriller bien sympa qui sort de l'ordinaire avec un personnage principal très attachant bien que plutôt bizarre , très bizarre ..C'est noir et sordide , mais l'intrigue est passionnante , et je n'aurai qu'un petit reproche , quelques pages de moins et ça aurait été parfait .
- Nous cherchons donc quelqu'un avec une imagination violente mais peu de suite dans les idées.
Thistle avale une bouchée de muffin.
- On devrait peut-être interroger Tarantino.
...aux yeux des adultes, les enfants, avec leurs petits bras, leurs grands yeux et leur sourire innocent, ont toujours l’air inoffensif. Comment pourraient-ils faire du mal à une mouche ? Ils sont si mignons. Quelques égratignures à la récré, pas de quoi en faire un drame.
Tous les policiers ont la même formation. Quel que soit le dossier, toutes les paires d’yeux qui se posent sur lui l’envisagent de la même façon. Parfois, ils passent à côté de certaines choses.
Ça doit être une dure. Il y a douze ans, la vie n’était pas simple pour les jolies jeunes femmes au FBI : les agentes étaient surnommées les « laitières ».