Je rejoins la précédente critique : ce n'est clairement pas un prix Hugo de haute volée. Il a un petit charme suranné, mais la mise en branle de l'intrigue (s'il y en a vraiment une) n'intervient que très tard, à plus de 50 % du livre. Toute la première moitié est donc toute à fait descriptive (comme mentionné, cela peut être vu comme élégant, mais à mes yeux c'est somme toute banal). En outre, si cette première partie est soit élégante, soit banale, elle fait quand même très
Jules Vernes pour un roman des années 1950. Une fois l'arrivée sur Ganymède effectuée on a de rares moments forts mal liés, ce qui rejoint ce qui a été dit. Bref,
Heinlein est l'un des trois grands de la SF américaine, mais on n'aura beaucoup de peine à trouver dans ce livre un écrit majeur de l'auteur. C'est un livre de "motivation" (pour ne pas verser dans l'usage du mot "propagande") du scoutisme dans les années 50. En cela, c'est un livre mineur d'un auteur majeur.
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