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Critique de Melicee


Robert A. Heinlein a écrit, en 1942, un petit ovni étrange par son style ; une novella moitié Hard SF, moitié fantasy.

Au centre de l'histoire, un génie, Waldo Farthingwait-Jones et sa personnalité antipathique.
Sa maladie neuromusculaire congénitale, la myasthénie, l'a rendu misanthrope et détestable. Son impossibilité à se débrouiller par lui même l'a poussé a développer son intellect afin de créer des machines à son service, les Waldos [il est intéressant de préciser que depuis la publication de ce texte, le mot « waldoes » est un terme commun, en anglais, pour définir des outils pour manipuler des objets, télécommandé]. Il s'est exilé en orbite autour de la Terre, loin des effets néfastes que la gravité peu avoir sur son corps infirme, dans un petit paradis technologique.

Sur Terre, la North American Power-Air est en proie à la panique suite à leurs pannes moteurs inexplicable, menaçant l'ensemble du trafic. Sans issu, ils doivent faire appel au plus détestable des grands esprits humain, Waldo.

La science fiction n'a l'air d'être qu'un prétexte dans cette novella pour parler du dépassement de soit. L'aspect « fantasy » apparaît relativement tôt : grâce à la volonté, on obtient ce que l'on veut. de fait, réparer les moteurs défectueux s'avère facile… Tout comme marcher, courir, danser... Waldo tente d'allier son côté pragmatique aux aspects mystique qui se présente, mais sans succès : il a les faits, mais aucune explication rationnelle. La magie ne s'explique pas. Une longue théorie plutôt farfelue est tout de même déroulé : « le Chaos règne et l'ordre qu'on croit voir autour de nous n'est que le fruit de notre imagination ».

C'est donc bien, au final, la quête d'humanité de Waldo que nous poursuivons le long de ce texte. Les problèmes techniques qui occupaient tout le livre sont écartés pour ne laisser place qu'à sa réussite social pleine et entière.

Nous sommes face à une sorte de dystopie, un monde régit par des énergies rayonnantes, dérivé du nucléaires, qui affaiblissent l'air de rien les hommes d'année en année ; et qui, au final, ne s'attache qu'à la réussite d'un homme à vaincre sa maladie incurable par sa volonté supérieur.

Pour conclure, le personnage de Waldo Farthingwait-Jones et son parcours demeurent très intéressant mais cet aspect « mystique » reste déroutant dans un livre où on ne l'attend pas. Quelque peu déstabilisée, je pense que Waldo reste un classique à lire !

Merci aux éditions le Bélial' et à Lecteurs.com pour cette découverte.
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