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Zoé Beck, la narratrice, et Hailer Mader, deux étudiantes américaines, se connaissent à peine alors qu'un concours de circonstances fait qu'elles se retrouvent à prendre ensemble une colocation à Berlin dans le cadre d'un échange universitaire. Les cours se limitent à quelques heures par semaine, et elles passent le plus clair de leur temps en sorties et en fêtes. Bien vite, elles vont soupçonner leur bailleuse, Beatrice Becks, autrice à succès de polars sentimentaux, de les espionner au coeur même de l'appartement. Elles vont alors se mettre à vivre pour donner du grain à moudre à Beatrice et elles organiseront elles-mêmes de gigantesques fêtes dans cette grande colocation, fêtes auxquelles le Berlin branché se précipite.
***
J'ai commencé ce roman avec enthousiasme. Tout me plaisait : l'ironie, le ton décalée, l'humour, le choc des cultures américaines et allemandes, etc. On sait dès le très court premier chapitre qu'un problème est survenu, car depuis plusieurs heures, une certaine Frau Klein interroge Zoe. On sait aussi que Zoe a vécu des moments difficiles peu de temps avant son départ : sa meilleure amie a été assassinée à coups de couteau et le meurtrier n'a pas été retrouvé. Malheureusement, après cette mise en situation, le roman tourne en rond et s'enlise dans des redites : fêtes, coucheries, drogues et alcools, vernissages branchés, médisances et malveillances d'un tout petit milieu où tous s'observent et se jalousent. Jusqu'à ce que, enfin, à la page 322, il se passe quelque chose qui aura, on le devine, un lien avec le premier chapitre et qui fait bifurquer le roman d'apprentissage (?) vers le polar gore… Calla Henkel signe là son « premier livre à succès » nous informe la quatrième de couverture. Assurément, l'autrice surfe sur l'air du temps, mais le dénouement de cette histoire bien alambiquée se révèle invraisemblable et aussi décevant que les péripéties répétitives qui nous y conduisent. Dommage, c'était bien parti !

[Lu dans le cadre du Grand Prix des lectrices de Elle 2024]
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Zoe et Hailey, deux jeunes américaines, étudiantes en art, arrivent à Berlin pour y faire leurs études pendant un an. Elles sous-louent un grand appartement à Béatrice, auteure à succès de thrillers, qui part écrire un nouveau roman. Elles se sentent épiées et décident de se venger de Béatrice.
La lecture de ce roman a été un pensum que je me suis forcée à finir par respect pour l'auteure; certes, il a des qualités pour un primo-roman : le thème est original, la psychologie des personnages est très (trop) fouillée, on découvre le Berlin nocturne et l'auteure nous livre quelques réflexions sur l'art et le processus d'écriture.
Nous suivons Zoe et Hailey pendant 322 pages ( sur 434) dans leur vie estudiantine entre cours (très rares), soirées en boîte décrites et redécrites à l'envi, jusqu'à la nausée, drogue, alcool, sexe; de trop nombreux passages sont consacrés au choix des vêtements sans que cet élément soit pertinent. L'horizon intellectuel se limite aux réseaux sociaux ,à des feuilletons américains sans intérêt comme "New York Unité Spéciale", à des échanges très superficiels entre fêtards. Bref, les personnages sont, dans leur vie quotidienne, d'une vacuité abyssale.
Ce n'est qu'à partir de la page 322, que brusquement le rythme s'accélère, qu'il se passe quelque chose, que les personnages interagissent. Même si mon intérêt s'est alors réveillé, c'était un peu tard pour moi.
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Tourne en rond.

Hailey et Zoé, deux étudiantes en arts à New York, sont en échange universitaire à Berlin. Lorsque une célèbre autrice propose son appartement à la location. Elles sautent sur l'occasion. Peu à peu, un doute les saisit, serait-elles espionnées par leur propriétaire ?

Le résumé promettait un thriller palpitant, mais dans les faits il n'en n'a rien été.
Nous suivons deux étudiantes en arts américaines lors d'un échange universitaire à Berlin. Leur vie tourne autour des clubs et des soirées branchées. Mais peu à peu, elles réalisent que leur logeuse les observe d'un peu trop près.

Le récit se structure en trois parties : la découverte de Berlin, la transformation de l'appartement en discothèque, et l'enquête policière proprement dite.
Les deux premières parties sont trop longues et tournent très vite en rond. Elles se limitent à l'énumération des soirées auxquelles participent les héroïnes, ainsi qu'à du name dropping de marques et de célébrités. Ce n'est qu'à partir de la troisième partie que l'intrigue avance réellement et devient intéressante. Toutefois j'ai deviné très vite la résolution de cette dernière.

A cela s'ajoute le fait que la narratrice m'est très vite apparue comme antipathique. En plus d'être très superficielle, celle-ci est également froide et hautaine. Les autres personnages ne sont pas en reste. Sa meilleure amie devient de plus en plus crispante au fil du récit.

Les rares points positifs que je retiens de cette lecture sont la plume fluide et agréable de l'autrice, ainsi que la découverte, bien que très partielle, du Berlin « alternatif ».

Bref, un thriller ni bon, ni mauvais qui ne me laissera pas un grand souvenir.

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices ELLE 2024.
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Zoé, la narratrice, jeune étudiante new-yorkaise abîmée par le meurtre inexpliqué de sa meilleure amie part à Berlin, où elle devient la colocataire d'une autre étudiante américaine, Hailey.

Berlin où il fait très très froid, malgré les fêtes de plus en plus déjantées que vont organiser les deux jeunes filles.

Pour s'occuper, parce que « chaque nuit que tu rates à Berlin est une nuit que tu rates à Berlin ».

Puis pour donner du grain à moudre à leur propriétaire, Beatrice Becks, auteure à succès, qu'elles imaginent les espionnant, tapie à côté de l'appartement, qu'elle visiterait en leur absence, pour s'inspirer de leur vie pour écrire son prochain roman. de l'imagination à la persuasion voire à la paranoïa, il n'y a qu'un pas.

Qu'il est compliqué de franchir.

Parce qu'il y a certainement mieux à faire que les suivre dans cette mise en abîme qui les abîme, une mise en scène de plus en plus crade, condimentée d'alcool et de drogues.

L'histoire part bien, par son ton décalé, sa jeunesse, son dynamisme. Elle sombre ensuite dans une vulgarité agressive.

« Chaque nuit que tu rates à Berlin est une nuit que tu rates à Berlin ». C'est surtout ce livre qui est raté (à mon humble avis).



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Ce livre a vraiment du chien! Quel mordant dans les descriptions, dynamiques et incisives. New York est la "terrible-grande-ville-attention-aux-pick-pockets", Chanel Mademoiselle sent l' "Ajax-vanille". C'est redoutablement efficace, jusqu'au corrosif. On sent une autrice qui n'est pas là pour écrire joli, mais qui est animée par une rage qui donne beaucoup de force à la narration.

J'ai apprécié également les personnages imaginés par Calla Henkel. Elle prend le temps qu'il faut pour les mettre en place : Zoe et Hailey sont deux Américaines expatriées dans un Berlin qui leur échappe, avec l'anxiété qui s'en dégage et qui sert bien l'atmosphère angoissante du récit. La manière dont elles évoluent est très finement observée aussi, Zoe, la narratrice, cheminant vers l'acceptation de son homosexualité alors qu'Hailey s'enfonce dans un délire toxique. La lenteur permet l'effet maximal de chaque nouvel élément inséré, sans ennui.
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Côté thriller, ça marche aussi ! La tension narrative monte progressivement, sans recherche du spectaculaire, nous maintenant en état d'alerte. Est-ce Beatrice, celle à qui les deux héroïnes sous-louent l'appartement, qui est une prédatrice voyeuse ? est-ce la narratrice qui a tué son amie Ivy ? elle qui assassine les amies qu'elle admire, Ivy ou Hailey ? L'autrice allume plusieurs feux, l'amour, les fêtes et l'amitié étant autant d'ombres portées sur l'intrigue. le récit n'écrase pas les hypothèses de lecture, il les titille et s'en joue. Alors oui, j'ai trouvé les explications finales un peu tirés par les cheveux mais je suppose que c'est la loi du genre et la limite de l'exercice. Globalement, j'ai été assez admirative de la créativité et de la richesse de l'intrigue, comme de son élégance.

En effet, tout est subtil dans "Toxic Berlin", à commencer par les nombreuses mises en abyme qui viennent donner de la profondeur à l'intrigue : l'affaire Amanda Knox, le journal de Hailey se présentant comme la matrice du roman de Beatrice en train de se faire, le faux film dans l'une des soirées … Ces mises en abyme permettent de complexifier ce que le récit aurait pu avoir d'un peu classique. En fait, le suspense porte sur la littérature, sur les livres et les narrations (oeuvres à succés de Beatrice ou de sa mère, Janet, journal de Hailey, récit de Zoe en train de rétablir les faits tels qu'ils se sont vraiment déroulés). On a l'impression d'être sous drogue, quand la vérité se rapproche et s'éloigne, vacille, est reflétée par d'autres miroirs : en cela ces effets virtuoses servent admirablement le propos, à savoir l'influence d'une ville festive mais toxique, sorte de Babylone du vice, sur des jeunes filles étrangères en formation, qui cherchent à devenir elles-mêmes.

C'est un roman vraiment très bien construit, exprimé avec une vigueur provocante, sans concession, très personnel, et qui fait la part belle au lecteur. S'en dégage un vrai suspense, assez délectable mais qui n'est pas une obsession, et permet de faire le portrait sous tension du vrai personnage principal du roman, la ville de Berlin, fascinante et explosive.

Lu dans le cadre du Grand Prix des lectrices Elle 2024
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2008. J'ai 20 ans. Je ne vis pas à Berlin et je n'organise pas de fêtes clandestines. Mais je me passionne pour Britney se rasant la tête. Et je me souviens d'Amanda Knox (sûrement croisée dans VSD). Ce qui fait que les deux héroïnes de Toxic Berlin ne me sont pas étrangères. Mieux : elles me plaisent énormément.

La relation qui unit Hailey et Zoe est complexe. Fraîchement débarquées à Berlin, ne connaissant personne, c'est une relation fusionnelle qui se noue. Toxique. Une amitié exclusive dans un lieu étrange. Une coloc dans l'appartement d'une écrivaine à succès, un peu en manque d'inspiration, Beatrice Becks, qui ne devrait pas être là.... et pourtant, certains indices ne trompent pas. S'ajoute à ça le meurtre non élucidé de la meilleure amie de Zoe, un petit ami on ne peut plus émotif, de l'alcool et de la drogue, les nuits berlinoises... Vous obtenez alors un parfait thriller psychologique !

J'ai tout de suite adhéré au style, vif et rock, un peu arty, à l'image du texte et renforcé d'un cynisme certain. Aimé ces nuits de fêtes, joyeuses et tristes à la fois, où la jeunesse s'abandonne pour ne pas pleurer (sombrer, c'est déjà trop tard). "Chaque nuit que tu rates à Berlin est une nuit que tu rates à Berlin" je n'ai manqué aucune de celles organisées par Zoe et Hailey s'improvisant en Gatsby. Jusqu'à la dernière nuit qui fait tout basculer.

Et puis encore une fois la thématique de la création littéraire. Et encore une fois, de la manipulation de l'autre pour pouvoir créer. Un petit jeu dangereux mais grisant. On s'attend au pire et on a raison. Jusqu'à quel point un auteur peut s'immiscer dans la vie de ses personnages ? Jusqu'à quel point les personnages peuvent utiliser l'auteur pour leurs propres intérêts ?

Sans rien dévoiler de la fin, elle est de celle qui vous fait reposer le livre, un "Oh putain !" se dessinant sur les lèvres. Je ne l'avais pas vu venir ce twist final. Et quand, comme moi, on est amatrice du genre, c'est plus que plaisant. Voire, carrément parfait !
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“Chaque nuit que tu rates à Berlin est une nuit que tu rates à Berlin ». Amen.
C'est le mantra que deux jeunes étudiantes en art de New-york vont se répéter inlassablement durant tout leur échange universitaire en Allemagne. Zoé Beck et Hailey Mader se connaissent peu lorsqu'elles doivent prendre une colocation à Berlin. Deux univers diamétralement opposés pour ces deux jeunes filles qui ne semblent pas partager grand-chose sur le papier.
Zoé Beck, la narratrice, vient de perdre sa meilleure amie dans des conditions assez mystérieuses. Perturbée, légèrement introvertie, elle peine à s'intégrer. En quête de son identité, notamment son orientation sexuelle, elle idéalise d'une certaine façon sa nouvelle colocataire, la pétillante Hailey. La jeune fille, exubérante, rêve de reconnaissance et d'enfin exister avec un grand E. Et pour cela, tous les moyens sont bons : boites de nuit, tenues provocantes, drogues et l'organisation de soirées gigantesques sous leur nouveau toit où tout le Berlin BCBG se précipite.
Si un malaise semble régner en toile de fond avec des interrogatoires poussés et une logeuse qui semble rôder toujours plus près d'elles, l'intrigue met du temps à se mettre en place. Les premières parties du roman se concentrent sur la personnalité des deux étudiantes et leurs parties de débauche. Tant et si bien qu'on se croirait plonger dans un épisode de Gossip Girl, direction l'Upper East Side. le coté dépressif de la narratrice n'a pas vraiment aidé à faire de ce premier roman, une lecture réussie.
Il faudra attendre la dernière partie du livre pour reprendre le fil de l'enquête et voir aboutir l'histoire. Si Calla Henkel décrit parfaitement le questionnement adolescent et une immersion réussie dans les nuits berlinoises, le thriller manque de réalisme et de dynamisme. L'auteure aurait gagné à rester sur une fiction contemporaine car c'est la volonté d'en faire un thriller psychologique, qui à mon sens, pêche ici.

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Zoe et Hailey, américaines, vivent une année universitaire dans la surprenante et sulfureuse ville de Berlin.
Un nouveau départ pour Zoe qui vient de perdre sa meilleure amie, Ivy, assassinée par un tueur dont la trace n'a pas été retrouvée.
Entre péripéties et découvertes de l'expatriation en Allemagne, leur vie prend un tournant décisif quand elle se sentent épiées par la propriétaire de leur appartement. Elles décident alors de changer de rythme de vie et d'attitude, jusqu'au point de non-retour.

Ce roman se découpe en trois temps :
• une première partie dédiée à l'adaptation culturelle liée à l'expatriation, qui joue sur la tendance du roman initiatique ;
• une deuxième sur leur intégration et leur vie de débauche berlinoise, qui prend de faux airs de Gatsby ;
• et une dernière sur leur déchéance, qui s'apparente ici à un roman policier.

Calla Henkel nous propose une lecture qui monte crescendo. Avec une structure peu commune, l'intrigue policière ne prend place que dans le dernier tiers du roman. Mais quelle place et quels bouleversements ! L'autrice nous maintient en haleine tout au long de la lecture en alternant les genres avec beaucoup d'intelligence.
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Nous sommes en plein Berlin, Zoé et Hailey, expatriées, se retrouvent en colocation dans un appartement superbe !
Hasard ou coup de chance?
Un mystère va intriguer ces deux nanas étudiantes en Art...une intrigue addictive et noire. Elles ont bien compris qu'il se passait quelque chose de bizarre dans cet appartement.

Vont elles rentrer dans ce jeu malsain?
Alors qu'Hailey rêve de célébrité, de notoriété et surtout d'être aimé, peut-être sa chance aujourd'hui ?
De son côté, Zoé est perdue sur son identité..qui est elle vraiment ?
Après le drame qu'elle a vécu et sa fascination pour Ivy qui était sa meilleure amie...
Va-t-elle vivre en tant que Zoé ou continuer à vivre au travers d'Ivy ou Hailey?

Une ambiance pesante, trouble, malsaine, toujours sur fond d'alcool et de drogues.

Certains passages, certaines tournures de phrases et vocabulaire ont été "limites" pour moi, trop cash, direct, incisif pour que j'apprécie totalement ma lecture.
Pas de fioritures ni de détails superflus, juste l'essentiel et mettre le doigt sur la désillusion et les excès de cette jeunesse Berlinoise.

La première partie m'a bien plu, la moitié du roman a souffert de longueurs et répétitions pour moi, et c'est la fin qui m'a le plus convaincu !

Donc une lecture en demi teinte mais plutôt positive quand même, le sujet m'a beaucoup plu, le style moins, et un rythme un peu "inégal" pour moi.

Un thriller psychologique où tous les personnages ont leurs secrets, dérives et addictions.
Un drame va se produire, et le lecteur soupçonne chaque protagoniste, un huis clos glaçant...
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Êtes-vous prêts pour un voyage aller simple à Berlin ?

Zoe est une jeune étudiante en art, elle est américaine et accessoirement vient de perdre sa meilleure amie, Ivy, assassinée par on-ne-sait-qui. Afin de prendre de la distance avec cette histoire, elle part en échange universitaire à Berlin. Elle trouve un superbe appartement en colocation avec une autre jeune fille, Hayley. Leur propriétaire n'est autre que l'autrice à succès Beatrice Becks dont la présence dans les lieux est plus que palpable. Zoe et Hayley sont obnubilées par l'affaire Amanda Knox*, vont de fêtes en fêtes, étudient moins mais boivent plus, et, de gueules de bois en descentes compliquées, elles sentent l'ombre de Beatrice prendre de plus en plus d'espace dans leurs vies. Sont-elles observées ? Jusqu'où sont-elles prêtes à se mettre en danger pour exister ?

« Toxic Berlin » (« Other people's clothes” en vo, titre parfait !) se lit d'une traite, sans prendre sa respiration. Nous ne sommes pas ici selon moi dans un polar à proprement parler, puisque l'enquête ne débute réellement que dans la dernière partie du livre (et quelle fin !). C'est plutôt un roman très fin et très brut (oui, les deux à la fois) sur le passage à l'âge adulte, sur ce qu'on donne à voir de nous sur les réseaux, sur l'identité et sur l'art aussi. J'ai adoré cette descente aux enfers berlinoise !

*Amanda Knox est une étudiante américaine ayant été accusée du meurtre de sa colocaire, Meredith Kercher, en 2007. Elle a purgé quatre ans de prison en Italie avant d'être innocentée.
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