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Critique de Freeduck
Les enfants terribles de Bonaventure de Cécile Hennerolles aux Editions Magnard (collection Magnard jeunesse), 2021 -ISBN 978-2-210-97546-0
Au début de ma lecture, je me suis ennuyée ferme. Un grand-père qui nous raconte son enfance sans aller vraiment droit au but ? Pourquoi pas... Avec des blagues vaseuses censées nous faire rire? bof... et une écriture pas vraiment travaillée... c'était beaucoup à supporter !
Mais, par curiosité, ( que nous réservait ce fameux grand-père-à-la-blague-vaseuse ?), j'ai poursuivi ma lecture... et j'ai bien fait ! Car ce roman est empreint de fraîcheur et de liberté et il plaira certainement à tous les amoureux de la nature .
Notre grand-père eut la chance de naître sur l'île Bonaventure qui a façonné son existence. Jadis, cette île fut peuplée par des gens qui fuyaient la guerre et qui s'y installèrent. Au fil des générations, le peuple de l'île apprit à vivre en communion voire en symbiose avec son environnement.
Enfant, le grand-père était surnommé Croque-Poux. Comme ses amis, il jouait en toute liberté dehors, construisait des cabanes, glissait dans la boue pour s'amuser et profitait de chaque recoin de l'île qu'il connaissait comme sa poche.
Peu de gens sur l'île savaient lire et écrire et l'école n'existait pas. Très tôt, les enfants apprenaient le métier de leur père qu'ils exerçaient plus tard. Rien ne semblait pouvoir venir troubler leur bonheur...
Un jour, pourtant, un événement de taille se produisit : le fils Galandier en visite dans sa famille sur le continent fut envoyé en pension dans une école pour apprendre à lire et à écrire... Et on ne le revit plus sur Bonaventure.
Inquiets que les enfants finissent tous comme le fils Galandier, les Bonaventuriens décidèrent de créer une école pour que tous puissent avoir la possibilité d'apprendre à lire sans quitter l'île...
Entre temps, un nouvel événement de taille se reproduisit : quelque part en France, un député avait décidé de construire un pont entre le continent et Bonaventure !
Par ce pont, viendraient sûrement des entrepreneurs prêts à construire une station balnéaire qui attireraient des touristes ! Il en était fini du bonheur paisible des habitants de Bonaventure !
Devant ce futur peu réjouissant, toute la population décide de résister et des adultes se font embaucher sur le chantier de construction du pont pour saborder le projet. le projet prend du retard mais se concrétise tout de même...
C'est par ce pont qu'un inspecteur de l'Education Nationale arriva un beau matin. Après avoir visité l'école de Croque poux, il envoya une institutrice venue du continent pour préparer les élèves au Certificat. La tâche paraissait rude, certes, les enfants connaissaient mille choses mais ils n'avaient pas souvent fréquenté les bancs de l'école.
La maîtresse fera tout pour intéresser ses élèves à la géographie ou aux mathématiques et surtout sauvera l'île en plaidant en faveur de sa biodiversité auprès de la Société Nationale de protection de la Nature.
Saviez-vous qu'à Bonaventure, il y a des pluviers dorés, des avocettes élégantes, des gorgebleues à miroir, des pélobates cultripède, des liparis de Loesel et des sérapias à petites fleurs ? Et que ces petits animaux et ces plantes seront plus forts que les entrepreneurs prêts à saccager les marais et son écosystème pour de l'argent ?
Lien : http://litterature-pour-tous..
Au début de ma lecture, je me suis ennuyée ferme. Un grand-père qui nous raconte son enfance sans aller vraiment droit au but ? Pourquoi pas... Avec des blagues vaseuses censées nous faire rire? bof... et une écriture pas vraiment travaillée... c'était beaucoup à supporter !
Mais, par curiosité, ( que nous réservait ce fameux grand-père-à-la-blague-vaseuse ?), j'ai poursuivi ma lecture... et j'ai bien fait ! Car ce roman est empreint de fraîcheur et de liberté et il plaira certainement à tous les amoureux de la nature .
Notre grand-père eut la chance de naître sur l'île Bonaventure qui a façonné son existence. Jadis, cette île fut peuplée par des gens qui fuyaient la guerre et qui s'y installèrent. Au fil des générations, le peuple de l'île apprit à vivre en communion voire en symbiose avec son environnement.
Enfant, le grand-père était surnommé Croque-Poux. Comme ses amis, il jouait en toute liberté dehors, construisait des cabanes, glissait dans la boue pour s'amuser et profitait de chaque recoin de l'île qu'il connaissait comme sa poche.
Peu de gens sur l'île savaient lire et écrire et l'école n'existait pas. Très tôt, les enfants apprenaient le métier de leur père qu'ils exerçaient plus tard. Rien ne semblait pouvoir venir troubler leur bonheur...
Un jour, pourtant, un événement de taille se produisit : le fils Galandier en visite dans sa famille sur le continent fut envoyé en pension dans une école pour apprendre à lire et à écrire... Et on ne le revit plus sur Bonaventure.
Inquiets que les enfants finissent tous comme le fils Galandier, les Bonaventuriens décidèrent de créer une école pour que tous puissent avoir la possibilité d'apprendre à lire sans quitter l'île...
Entre temps, un nouvel événement de taille se reproduisit : quelque part en France, un député avait décidé de construire un pont entre le continent et Bonaventure !
Par ce pont, viendraient sûrement des entrepreneurs prêts à construire une station balnéaire qui attireraient des touristes ! Il en était fini du bonheur paisible des habitants de Bonaventure !
Devant ce futur peu réjouissant, toute la population décide de résister et des adultes se font embaucher sur le chantier de construction du pont pour saborder le projet. le projet prend du retard mais se concrétise tout de même...
C'est par ce pont qu'un inspecteur de l'Education Nationale arriva un beau matin. Après avoir visité l'école de Croque poux, il envoya une institutrice venue du continent pour préparer les élèves au Certificat. La tâche paraissait rude, certes, les enfants connaissaient mille choses mais ils n'avaient pas souvent fréquenté les bancs de l'école.
La maîtresse fera tout pour intéresser ses élèves à la géographie ou aux mathématiques et surtout sauvera l'île en plaidant en faveur de sa biodiversité auprès de la Société Nationale de protection de la Nature.
Saviez-vous qu'à Bonaventure, il y a des pluviers dorés, des avocettes élégantes, des gorgebleues à miroir, des pélobates cultripède, des liparis de Loesel et des sérapias à petites fleurs ? Et que ces petits animaux et ces plantes seront plus forts que les entrepreneurs prêts à saccager les marais et son écosystème pour de l'argent ?
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