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Critique de BaronBreton


On ne présente plus Frank Herbert, le père de Dune. Mais, Frank Herbert est aussi l'auteur d'un autre grand cycle, moins connu de tous mais connu quand même : « le Programme Conscience » dont Destination Vide est le premier tome d'une tétralogie.

Le roman nous emmène à la frontière du système solaire au côté des personnages dont le but est de coloniser une autre planète, mais cette mission cache un sens plus profond : celui de donner naissance à une Intelligence Artificiel (projet déjà tenté avec catastrophe sur Terre) et pour se faire on place nos héros dans une situation désespérée qui les obligera à donner naissance à cette autre forme de vie. le livre est donc un assemblage de morceau de métal et de réflexion sur la vie, le tout sous un angle très scientifiquo-mathématique, ce qui a eu le don... de me fatiguer un poil. On dirait que Mr Herbert, à travers ses personnages, s'écoute parler dans cette imbroglio métaphysique avec le plus de terme possible ou de vrai-fausse équation pour définir/quantifier la vie, alors que bon la vie est aussi et surtout le fruit du hasard (ce qui va d'ailleurs se produire dans le processus de création de l'I.A).

Mais bon le roman fatigue en gros, ou plutôt lasse même si l'écriture est toujours aussi agréable et maitrisée, surtout que bon cette fois il nous harcèle moins de cette tension sexuelle habituelle dans Dune (histoire de comparer vite fait).

Au final Destination Vide est un prélude au grand tout qui s'annonce, la naissance de l'I.A, ou plutôt sa gestation est le moment le plus attendu, mais sa naissance finale augure vraiment la suite de ce cycle qui peut annoncer un « Planet Opera » de grande qualité !

Mais bon passer par la case départ n'est pas toujours facile, surtout ici.
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