AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de finitysend


Voici une nouvelle qui est aussi la genèse d'un roman : Les esclaves du vert , avec deux autres nouvelles jointes à la publication. le roman en question c'est le cerveau vert, à la lecture hautement recommandable.
Cette nouvelle est solide en soit et l'univers est bien posé . Les nouvelles (la nouvelle) formes de consciences qui peuplent ce qui reste de la jungle sud-américaine qui vivent au milieux de nouveaux organismes discrets dans ce texte et des hommes ,sont très solidement établis dans ce court récit de manière plus franche que dans le roman qui suivra. C'est intéressant de lire ces deux textes car il y a une connexion, une filiation ,une unité , mais également ,des tonalités différentes qui sont des nuances qui nuancent et amplifient en résonnance l'expérience de lecture.
C'est un texte intéressant qui évoque en le personnalisant le risque de se planter dans la gestion des expériences et des créations potentielles en bio ingénierie avec finalement ce risque de type « Golem » qui plane sur la création de nouveaux organismes vivants.
C'est le récit de l'émergence d'une nouvelle intelligence de type super organisme qui rend finalement notre propre monde étranger à nous-même et cela génère selon moi une mélancolie poignante qui est un attrait fort du texte.
Il faut savoir que cette nouvelle est une véritable pièce d'anticipation au sens strict ,car elle a été écrite bien avant (de nombreuses années avant) le moindre dépôt de brevet sur le vivant et que ces pages ont mis en évidence de manière anticipatrice et claire le risque avéré de mise en place d'un écosystème OGM de façon autonome (« naturelle») en dépit de toute politique restrictive ou limitative envers ce phénomène qui est désormais réel .
Ce texte court comme le roman qui suivra n'est pas le moins du monde un roman de Hard science il faut le préciser.
Commenter  J’apprécie          570



Ont apprécié cette critique (57)voir plus




{* *}