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J'ai trouvé les dessins exceptionnels par leur qualité, leurs couleurs, leur précision dans les détails qui servent parfaitement cette histoire fantastique qui a déplacé le monde préhistorique dans Manhattan. Les vues de la grosse pomme sont saisissantes qu'il s'agisse des gratte-ciels, Empire State, Flat Iron ou encore Central Park.

On a un journaliste, un scientifique, un pilote d'avion casse-cou, une infirmière sexy, un teckel et d'autres. Chacun tient bien son rôle dans le développement du thème avec de l'action à volonté.

C'est court, vite lu, mais il y a une suite dont on espérer d'autres bons moments.
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Quand Eric Hérenguel a quitté la série "Ulysse 1781", intérieurement je l'ai maudit. Mais je l'attendais aussi au tournant : s'il s'était tourné vers le roman graphique autofictif je lui serais tombé dessus à bras raccourcis… Oui mais non, il reprend une oeuvre antérieure entièrement dédiée aux « mauvais genres » qu'il fait passer du comics de 24 pages en Noir & Blanc à la BD franco-belge de 54 pages en couleurs !

En 1933 les autorités américaines n'ont pas su stopper King Kong, et il a fallu évacuer Manhattan dans la panique la plus totale. Nous sommes en 1947, et 14 années plus tard la Kong Crew est une unité d'élite qui doit faire en sorte que rien ne s'échappe de la « zone interdite » qui correspond au centre-ville de ce qui a été la principale agglomération des États-Unis et du monde. Mais nous sommes aussi en pleine campagne électorale présidentielle, et les conservateurs qui veulent mobiliser toute l'armée américaine pour éliminer l'occupant simiesque avec le soutien officieux du Président affrontent les mouvements écologistes et antispécistes qui eux ont le soutien officiel de la Première Dame…
C'est en suivant les ordres de son supérieur Turner que le dénommé Virgil Price se retrouve en territoire ennemi / occupé. Un territoire que parcourent également des mercenaires adeptes du lance-flammes, des amazones laissées à leur propre sort, le biologiste Jonas Harker, le journaliste Irvin Stone, et des créatures diverses et variées. Tôt au tard les uns et les autres devront se croiser, à moins que l'infirmière Betty, le Colonel Pearl ou l'un et l'autre des coéquipiers de notre héros ne fassent pencher la balance d'un côté ou d'un autre (mention spéciale à Spit le teckel jouant à à la fois les rôle de sidekick et de comic relief)…

L'auteur a décidé de faire de King Kong un avatar des forces de la nature qui a ramené avec lui son écosystème. C'est ainsi que Manhattan est devenue un jungle urbaine avant devenir une Skull Island bis aux portes de l'Amérique. Et c'est ainsi que la « zone interdite » est devenue une enclave 100% naturelle prête à déferler sur les États-Unis 100% industriels : tout un programme !
Beaux avions, belles bagnoles, beaux-gosses, belles-gosses et créatures pourchassant les uns et les autres. Nous sommes dans le pur divertissement pulpien avec grande aventure, grands mystères, périls mortels, et rebondissement incessants pour y échapper et/ou y replonger. Eric Hérenguel qui en solo s'avère aussi bon dessinateur que scénariste et dialogusite s'amuse comme un petit fou avec sa version à lui du "Cadillacs and Dinosaurs" de Mark Schultz, et moi aussi aussi je me suis amusé comme un petit fou : grâce à sa bonne humeur et à sa bonne volonté, nous sommes indiscutablement dans la Série de B de belle qualité (et pour ne rien gâcher bien référencée) ! Ah ça oui, To Be Continued !!!

PS: L'auteur nous révèle en appendices que tout cela aurait pu et aurait dû être adapté en animation, et OMG quel kif cela aurait pu et dû être ! Oui mais non, vous connaissez tous ce mur des cons : preneurs de décisions, créateurs de richesses, premiers de cordées et classes bien aisées sont toujours persuadés que les dessins animés ce n'est que pour les enfants et les teubés… Les teubés c'est eux, et ils ne méritent qu'une bonne paire de baffes avec tous leurs préjugés !!!
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Alors cette histoire n'est pas de la grande littérature, il n'y est pas question de philosopher sur quoi que ce soit, ou de revendiquer autre chose... non, c'est juste un truc un peu dingue qui mélange les dinosaure, un singe énorme, et un groupe d'aviateur un peu têtes brûlées.... on secoue le tout, on y ajoute une pincée d'amazone, et voilà c'est servi !
Et j'ai adoré !!!
"la bande dessinée permet de tout tenter sans limite de moyens sinon l'imagination que l'on s'autorise."
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The Kong Crew imagine un monde où le célèbre gorille géant King Kong aurait gagné la bataille de New-York en 1933 sur l'Empire State Building. Il est vrai que c'est assez peu crédible surtout quand on songe à l'armement assez développé et à la puissance militaire des États-Unis. Mais soit.

Le récit se concentre notamment sur des aviateurs qui font de la reconnaissance de cette zone désormais inhabitée et interdite aux humains sous peine de se faire dévorer. L'action se situe en 1947 au sortir de la Seconde Guerre Mondiale.

Le graphisme est assez incroyable : c'est très design et dynamique à souhait malgré son côté vieille école. La mise en page est variée et souvent ambitieuse. Les décors de cette jungle urbaine où l'on peut croiser des dinosaures au détour d'une avenue sont tout simplement époustouflants de réalisme.

J'ai bien aimé cette histoire divertissante pourtant à peine croyable car c'est bien réalisé et dans une belle édition. A noter qu'il n'y aura que trois tomes. On attend par conséquent la suite avec impatience.
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Le postulat de départ est déjà renversant : Kong a gagné face à l'armée à New York. résultat, la ville a été désertée des habitants et Kong règne en roi sur Manhattan, désormais appelé Manhattan Jungle. Une unité de pilotes de l'armée (The Kong Crew) surveille ce lieu dans lequel la nature a repris ses droits. Mais à quel prix?
Hommage aux vieux films fantastiques des années 50, cette BD donne l'impression d'avoir été écrite et dessinée voilà des dizaines d'années. Grâce à ces personnages érotisés, son discours un brin machiste, le tout est caricatural, mais 100% assumé. Quelle aventure & quelles belles surprises pour un divertissement aux dessins très détaillés où règnent action et mystère. Plaisir coupable.
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L'ouvrage est paru en format comics (2 vol.) aux éditions Caurette. Vous trouverez sur le blog ma critique des deux premiers épisodes en version noir&blanc comics. La série est prévue en trois albums couleur et il me semble que la pré-publication (destinée au marché anglosaxon avant tout) en format comics est prévue pour la suite, ce qui permet notamment à Eric Herenguel de se faire plaisir avec tous les abords de la BD à base de goodies d'aviateur et de journaux pulp. Sachant que cette ambiance participe grandement au plaisir de la lecture, on ne peut que l'y inciter!

Comme à son habitude l'éditeur Ankama prends soin de son album avec la traditionnelle tranche toilée que je trouve toujours aussi élégante, une très évocatrice couverture (... qui risque de frustrer plus d'un lecteur étant donnée la grande timidité de Kong dans ce premier volume...) avec vernis sélectif sur le titre et un très élégant design d'aviation en quatrième de couverture. L'auteur a en outre inséré (comme son comparse Pétrimaux) en tout début d'ouvrage une jolie page toute prête et habillée pour la dédicace. A l'heure où nombre d'auteurs sont lassés du principe même de la dédicace cela montre qu'Herenguel reste attaché au contacte des lecteurs. En outre un cahier graphique final très chouette nous permet de nous régaler les yeux et de lire quelques explications de l'auteur mais aussi de découvrir qu'une série animée est prévue! L'album  Caurette sort également une édition de luxe N&B en fin d'année. J'ajoute sans sourciller un Calvin pour l'édition aux trois donnés à l'album comics.

Je vous laisse lire la critique sur le lien en bas pour l'histoire elle-même, mais j'ajoute que la version couleur apporte beaucoup au déjà très bon dessin (j'aime toujours les dessinateurs encrés), notamment par-ce que Herenguel est l'un des meilleurs coloristes selon moi, avec une technique qui semble tout à fait traditionnelle. Si vous aimez la bonne humeur, le ping-pong verbal, le pulp et les flying-jacket, courez lire cette fausse suite de King Kong qui ni vu ni connu pourrait même finir par être un des cartons de ces prochaines années.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Une vraie série B d'aventures avec héros au grand coeur, journaliste aventurier, aviateurs acrobates et la pin-up de rigueur. Sauf qu'il s'agit d'une uchronie se déroulant à Manhattan, où King Kong a gagné et est resté à New York. Les habitants ont fuit, une flore exubérante s'est développé et d'étranges animeaux ont colonisé la ville.
Dessin à la Milton Caniff, (enfin un peu) histoire enlevée, pleine d'action où les personnages sont à la limite de la caricature, mais c'est superbement bien fait, on y croit.
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Un beau postulat, un pur divertissement.
Kong est aux commandes de Manhattan. Une uchronie de fiction. Miam.

Pas fan du tout des personnages pour l'instant, mais je lirai la suite avec intérêt. L'ambiance pin-up et lourdeaux sur la base, aucun intérêt pour moi, même si ça colle sûrement à l'esprit pulp de l'affaire.

Ce que j'ai adoré, par contre, ce sont les dessins. Ce Manhattan ensauvagé, peuplé de moults creatures, est un plaisir pour les yeux.

Ça reste un plaisir coupable, mais j'ai passé un moment agréable.
Si la suite ne développe pas plus l'histoire dans Manhattan, je risque de voir mon enthousiasme baisser.
Et Kong est bien trop peu présent !

Lu parce que j'ai adoré l'idée de départ.
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Fantastique uchronie


[Résumé] Superbement édité, porté par un dessin virtuose, des cadrages cinématographiques et une narration alternée parfaitement maîtrisée impulsant à l'album un rythme soutenu, ce premier tome de The Kong Crew est une petite merveille qui comblera d'aise les amateurs de récits d'aventure pulp…

On se laisse happer avec délice par cette uchronie qui revisite un classique du cinéma fantastique avec audace et inventivité, imaginant ce que serait devenu Manhattan si Kong n'avait pas été abattu par l'aviation américaine.

Mené tambour battant par un Éric Hérenguel très inspiré, ce premier tome est de ceux qu'on dévore avec jubilation et dont on attend la suite avec une impatience frénétique… Une trilogie qui s'annonce d'ores et déjà incontournable !
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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New York, 1947

Manhattan a perdu la bataille face à King Kong en 1933.
Depuis, la presqu'île new-yorkaise est isolée, tous les ponts y donnant accès ont été détruits.

L'Air Force a mis sur pied une escadrille de chasse, composée de pilotes vétérans de la deuxième Guerre Mondiale, la "Kong Crew".
Missions : reconnaissances autour de Manhattan, et si besoin, interventions pour en interdire l'accès, ou... tout ce qui voudrait en sortir.

Virgil Price fait partie des pilotes de cette escadrille, et il vient de succomber aux charmes de la jolie Betty, à moins qu'elle n'aie craqué pour son chien, Spit, un joli petit teckel.

Le hic, car il y a toujours un hic avec Virgil, c'est que Betty n'est autre que la fille du Colonel Pearl, le commandant de la base, de son escadrille

Rien de mieux donc pour attirer les ennuis, et le Colonel ne tarde pas à le lui faire comprendre : une mission de reconnaissance autour de Manahattan.

Mais voilà, sur les 4 avions partis pour la mission, seulement trois reviendront, un appareil est manquant, perdu au-dessus du territoire interdit, survol qui leur avait pourtant été formellement interdit, c'est celui de... Virgil.
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