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Critique de grumpydoll


Il y a des maladies très criminelles et qui vous frappent à un âge (18 mois) qui semble si tendre qu'on se dit que tout est perdu.
Heureusement qu'il y a son professeur, si motivé car ayant elle-même risqué d'être aveugle.
On ne sait pourquoi, certaines maladies, vous tombent dessus comme le ferait une mort trop rapide. Cependant en vous laissant encore "vivant", du moins ce qu'il reste de vous, entre deux mondes, donc. Pourquoi, en effet? une telle fatalité?
Et pourtant il n'y a ni crime ni coupable, juste la maladie...

Ce qui me fait penser au poème de Paul Valéry, où il dit qu'il ne sait pourquoi il se sent si mal, et ce qui est pire encore, sans savoir pourquoi, sans raison (ce sont mes mots, je n'ai pas retrouvé le poème, si connu pourtant).

J'ai eu une terrible aventure au même âge qu'Helen Keller, et peut-être bien que l'aventure continue pour moi, de telle sorte qu'il n'y aura pas de possibilité de mon vivant d'enrayer le processus. Puisque j'ai beaucoup de chances cependant, par rapport à d'autres, il ne sera sans doute pas possible d'éviter la compréhension même tardive de ce qui m'est arrivé exactement.

Au final, ce livre explique que l'être humain a besoin de communiquer avec les autres, et que lorsqu'il a un handicap, sa créativité invente de tout de façon une façon de le contourner... Un problème engendre une tentative de solution, c'est dans la nature de l'être humain (et des animaux aussi, en fait... tous recherchent une issue à un changement dans leur vie ou leur milieu... tous essaient de s'adapter à la nouveauté voulue ou imposée). D'où la langue des signes, d'où la communication avec les doigts sur la main (associée à l'eau qu'elle sent couler : le jour où Helen fait le LIEN entre les deux, c'est la sortie des ténèbres).
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