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Critique de Analire


Je ne vous présente plus Mary Higgins Clark et ses centaines de polars. Dans La rue où vit celle que j'aime, des squelettes de femmes mystérieusement disparues en 1891 sont découverts aux côtés de cadavres de femmes plus récents. Les habitants de Spring Lake, petite ville en apparence calme et sans histoire, sont sous le choc. Les théories vont bon train sur l'identité du tueur, d'aucun affirment qu'il s'agirait d'une réincarnation du tueur du passé, qui viendrait poursuivre son oeuvre au XXIème siècle. Emily Graham, avocate et arrière-arrière-petite-fille de Madeline, retrouvée enterrée près de deux décennies plus tard, veut percer ce mystère familial. L'arrestation de ce tueur en série ferait revenir le calme dans la ville et permettrait aux familles attristées de faire convenablement leur deuil.

Comme dans chacun des Mary Higgins Clark que je lis, l'histoire est bien ficelée et le suspense suffisamment présent pour nous tenir en haleine. J'ai beaucoup aimé suivre cette double intrigue entre passé et présent et chercher des liens entre les siècles et les personnages. Car dans ce livre, chacun se retrouve à tour de rôle suspect. Tant et si bien qu'à la toute fin, le lecteur est tellement embrouillé qu'il ne sait plus à quel saint se vouer. Qui est le coupable ? Quel est son motif ? Je regrette néanmoins l'effusion de personnages, pas assez individualisés, qui ne nous permet pas d'identifier précisément qui est qui. J'avoue m'être trompée plusieurs fois en inter-changeant des couples qui n'en étaient pas. On se retrouve alors assez désarçonné face à notre page.

Un polar bien ficelé, au suspense présent jusqu'au dénouement, qui se veut plaisant, mais inoubliable.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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