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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ce livre m'est littéralement tombé des mains... Si je me suis donné la peine de le terminer, c'est parce que je m'étais engagée à publier une critique dans le cadre de Masse Critique...
Pourquoi? Parce que le style en est absolument illisible!!! le roman est tout en dialogues entre petits malfrats minables et qui s'expriment dans une langue si fruste, argotique, déformée que c'en est une torture! Résultat: l'intrigue m'a complètement échappé, même si je me rends compte que de toute façon elle était un peu légère.
Allez, un petit exemple au hasard: "D'accord. J'y dirai. Elle doit m'appeler. Tu comprends, tu peux pas l'appeler là-bas à cause que le type, à c'qu'on dirait, ça arrive qu'y soit là. Alors faut qu'ça soit elle qu'appelle." Et en cherchant un peu j'aurais pu trouver bien pire!!! Je vous laisse imaginer près de 300 pages comme ça...
L'auteur a dû se donner un mal fou pour arriver à produire un texte pareil... quel dommage!
Peut-être est-ce un ouvrage à réserver aux amateurs du genre?
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Une belle couverture et un pitch plus qu'appétissant m'ont fait plonger pour ce partenariat proposé par Camille pour Michel Lafon. Et je dois dire que la couverture en vraie, est bien plus belle que ce que rend l'image.
Mais quelle déception !

Un style d'écriture déroutant, et surtout difficilement compréhensible. Certains passages, il m'a fallu les reprendre plusieurs fois, arrivé au bout d'une tirade, j'en avais oublié le début et je ne voyais plus où l'auteur voulait en venir.
Pour coller au type de discours des petits malfrats de la pègre, les il ou ils sont remplacés par des y, les répétitions nombreuses, et le tout rend le dialogue lourd. J'avais sans cesse l'impression d'être obligée de déchiffrer, décrypter pour comprendre. Et quand seulement deux répliques tiennent plus d'une page... c'est long !

- Ok, dit Frankie, c'est exactement c'que je dis. Tu peux marcher dans le coup ou tu peux laisser tomber, tout va bien. J'aimerai bien être à ta place. Mais moi, ça se monte au moins à dix mille chacun, c'qu'y nous parle. Si t'en veux pas de ces dix mille dollars, pas de problème. Mais moi, j'en veux. Et j'ai nulle part où j'peux les trouver, à part là. Toi, oui.
- Pas autant qu'ça. J'vais pas tirer dix mille de ça. Cinq, sept, c'est plus proche de la réalité. Pas dix. Tu m'en donnes dix, et je fonce tellement vite que tu sauras même pas que j'étais là. J'sais exactement c'que je ferai, si j'me fais une somme pareille. Mais j'suis même pas obligé de la trouver dans le coup qu'y va, dans le coup qu'il a dans l'idée de faire. (!) Ça va me prendre un peu plus longtemps, mais j'peux m'la faire avec c'que j'fais en ce moment, et pour ça, faut des couilles, tu m'suis ? Des couilles. C'est un truc que j'y ai pensé tout seul, comment que j'vais le faire. Alors comme ça, y peut pas me blairer ? Pas de problème, c'est pas pour ça que j'vais y lécher le cul, si j'ai pas envie ! Je l'emmerde. C'est votre problème à toi et à lui. C'est votre problème à tous les deux. Vous me voulez, vous me voulez pour le coup, j'suis partant. C'est lui qu'a les supers bonnes idées. Très bien. Vous voulez vous chercher quelqu'un d'autre, très bien aussi. Moi, ça m'est égal.

C'est donc ça une maîtrise du dialogue inégalée... Bon ! Remarquez, il en faut pour tous les goûts. le soucis, c'est que le roman entier est basé uniquement sur le dialogue. Très peu de narration. Même quand les échanges étaient moins longs, j'avais du mal à en trouver une quelconque saveur.

- Deux cents. John, y parle de dix mille chacun.
- Ouais, reprit Russel, mais il l'a pas dit, il l'a pas dit comment qu'on allait le gagner, ce fric qu'y fait trop dans son froc pour le voler lui-même, alors y veut qu'on l'fasse nous, et lui, y reste le cul posé sur sa chaise et y touche sa part sans avoir rien fait. Je l'ai pas entendu nous le dire, ça. Il a juste décidé de se la jouer en colère à cause que quelqu'un a peut-être gobé un truc ou que peut-être y faisait ci ou y faisait ça.
- Si y dit que le fric y est, c'est qu'il y est. Et faut reconnaître, si y a un truc ou un autre qui l'inquiète, ben, y veut pas foncer et foirer le coup, c'est tout. Tu peux pas y en vouloir pour ça. Y fait son boulot.

Le manque de fluidité, la lourdeur et la longueur de certaine phrase fatigue le lecteur.

Mais la Dup est tenace. Or après le "Une maîtrise inégalée", il y a un humour mordant et une tension constante. Donc je me suis accrochée et j'ai avalé plus de cent pages de ces dialogues. Et plus j'avançais et moins je comprenais. Donc je suis passée largement à côté de "la tension constante"... mais le pire pour moi, c'est que j'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouvé un poil "d'humour mordant", ou non, d'ailleurs. Où alors il était caché dans la dernière moitié que je n'ai pas lu... possible. Car oui, je l'avoue, je ne suis pas allée jusqu'au bout. Je suis tenace ok, mais pas maso.

J'ai craqué page 152 après cette tirade interminable :


- Vous autres, vous le faites toujours. Je l'sais. Vous autres, vous savez pas c'que c'est, de casser des oeufs. Vous voulez qu'les choses soient faites, vous savez c'que vous voulez, et vous connaissez les types qu'iront s'en charger, et vous acceptez toujours le résultat parce que c'est c'que vous vouliez, mais après vous pouvez pas vous empêcher de dire que vous vouliez pas que quelqu'un fasse ça comme ça. Arrête de me prendre pour un con, d'accord ? Y savent, y savent qui c'est Steve.Y savent ce qu'y font, merde j'veux dire, y sont là depuis longtemps. Quand Jymmy le Renard a commencé à s'énerver, j'avais trois cent points de vente, et y avait plus rien pour des Ritals sympas comme lui, là_bas, et il a commencé à faire beaucoup de bruit et j'l'ai su, Steve, j'y e, ait donné quarante, juste comme ça, là, y savent tous qui c'est Steve. Y savent ce qu'y fait. Lui y sais rien. C'est juste un type, c'est agréable de l'avoir sous la main, y font tous appel à lui. Il l'a donné. Je t'ai dit à qui j'allais faire appel. Il sait aussi bien que moi, que Steve y va y aller et faire ce qu'y croit que tu veux qu'y fasse. T'y dis c'que tu veux, y va t'écouter, y va y aller et faire ce qu'y croit que tu veux. Ça fait pas de différence c'que t'y dis. Et il l'a donné son feu vert, y t'a demandé d'appeler Dillon, y nous a fait nous rencontrer, alors arrête tes conneries Steve. de toute façon ça fait aucune différence, faut qu'on liquide Trattman et il le sait.


Ce genre de dialogue passe peut-être en scénario de film, mais en livre, difficilement.

Je n'aime pas critiquer un livre aussi négativement, mais franchement je n'ai pas aimé cette lecture. Maintenant, ce n'est que mon avis, et peut-être que d'autres aimeront.
Je me devais cependant de faire une chronique et surtout d'argumenter le fond de mon ressenti. J'espère l'avoir fait avec honnêteté en vous montrant ces extraits. Je vais même jusqu'à proposer d'envoyer ce livre gratos à qui veut tenter l'expérience.

Lien : http://bookenstock.blogspot...
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