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Critique de Phoenicia
Mon premier shojo. Je pense que, dans les manga, ce ne sera pas mon genre de prédilection, un peu trop guimauve à mon goût. Je fais donc abstraction de ce point de vue dans la notation.
Ce manga présente une couverture travaillée avec une tonalité mate qui tranche avec le champignon pailleté ( que la mangaka apprécie tant).
On retrouve l'ambiance très européenne des sorcières médiévales en Europe : méfiance, ostracisation. Luna est une jeune fille très effacée. Ses talents lui permettent d'assainir le monde qui l'entoure et de lui procurer des remèdes. Pour autant, cela ne se fait pas sans contrepartie puisque Luna est obligée d'absorber cette toxicité, devenant elle-même toxique et rendant sa forêt, son lieu d'habitat, très toxique également. Il n'en faut pas plus pour entraîner préjugés, raccourcis et ostracisation. Par conséquent, Luna est des plus seules.
L'histoire nous présente donc une Luna des plus altruistes mais également esseulée. Une histoire pleine de bons sentiments mais assez guimauve. Effectivement, Luna tombe amoureuse d'un jeune garçon. Difficile quand on ne peut pas se toucher... Une histoire belle et tragique qui se développera dans les tomes suivants, j'en suis certaine. On est dans l'acceptation, l'ouverture d'esprit, la lutte contre les préjugés. Les discours sont un brin trop contemporains et jeunes à mon goût. Après, c'est un manga, le dessin prime. L'histoire d'amour est rapide, là encore, ça vient du genre. Par contre les planches sur leur romance sont magnifiques.
On sent que Tachibana Higuchi a une petite prédilection pour les champignons et dévoilent ainsi toute son originalité dans cette touche de fantasy.
En résumé, une histoire qui ne m'a pas transportée mais surtout parce que je doute d'y être sensible. L'histoire reste mignonne, je ne suis juste pas le bon public.
Ce manga présente une couverture travaillée avec une tonalité mate qui tranche avec le champignon pailleté ( que la mangaka apprécie tant).
On retrouve l'ambiance très européenne des sorcières médiévales en Europe : méfiance, ostracisation. Luna est une jeune fille très effacée. Ses talents lui permettent d'assainir le monde qui l'entoure et de lui procurer des remèdes. Pour autant, cela ne se fait pas sans contrepartie puisque Luna est obligée d'absorber cette toxicité, devenant elle-même toxique et rendant sa forêt, son lieu d'habitat, très toxique également. Il n'en faut pas plus pour entraîner préjugés, raccourcis et ostracisation. Par conséquent, Luna est des plus seules.
L'histoire nous présente donc une Luna des plus altruistes mais également esseulée. Une histoire pleine de bons sentiments mais assez guimauve. Effectivement, Luna tombe amoureuse d'un jeune garçon. Difficile quand on ne peut pas se toucher... Une histoire belle et tragique qui se développera dans les tomes suivants, j'en suis certaine. On est dans l'acceptation, l'ouverture d'esprit, la lutte contre les préjugés. Les discours sont un brin trop contemporains et jeunes à mon goût. Après, c'est un manga, le dessin prime. L'histoire d'amour est rapide, là encore, ça vient du genre. Par contre les planches sur leur romance sont magnifiques.
On sent que Tachibana Higuchi a une petite prédilection pour les champignons et dévoilent ainsi toute son originalité dans cette touche de fantasy.
En résumé, une histoire qui ne m'a pas transportée mais surtout parce que je doute d'y être sensible. L'histoire reste mignonne, je ne suis juste pas le bon public.
