C'est le premier titre que je lis de la mangaka.
Le graphisme est un régal.
Je suis tout de suite tombée sous le charme de la couverture, où Marion a l'air de s'envoler, habillé plutôt en garçon manqué comme on dirait mais avec des talons aiguilles rouges, ce qui marque. D'ailleurs, les talons aiguilles auront leur importance dans le récit ;).
Le titre c'est le prénom de la jeune demoiselle, ce qui la met à l'honneur, sur le devant de la scène.
L'édition est agréable, on a une page couleur pour commencer, mais juste une.
Marion, femme forte à Paris ?
Ma découverte de Marion a été plutôt plaisante, mais Xander a soulevé des points intéressants.
Le graphique est très beau, et fait plaisir à nos yeux.
Le Paris des années 1940, je me suis plutôt dit qu'il était légèrement fantasmé, pour que ça passe à peu près.
Marion est une jeune fille plutôt attachante, orpheline.
Elle est d'une grande agilité, et en plus ça n'a pas l'air d'être la seule. Ce qui est effectivement assez étonnant, mais sympa à voir.
Je regrette également le côté trop rapide. On commence par le résultat, on revient sur elle ensuite.
On la découvre à la Oliver Twist, mais il s'avère que c'est la seule orpheline du lot. Les autres jeunes parlent de rejoindre leur famille.
Ce qui effectivement fait assez bizarre. Ou alors leur famille ne gagne pas assez ?
De plus, si on voit ce qui lui est arrivé et pourquoi elle déteste les hommes, c'est totalement classique là aussi, on ne voit pas comment elle s'en est sortie dans Paris et comment elle a rencontré la bande de jeunes, ce qui est un gros manque.
Je suis étonnée qu'elle n'était pas plus avertie et que les soeurs n'aient pas plus questionnées l'homme rencontré. Au moins, elle évite le pire.
On peut également voir que quelque part, elle avait le rêve de monter à Paris et se produire sur scène, d'où elle est autant sur la défensive que tenter.
Marion joue les femmes fortes et indépendantes, mais par moment elle a aussi l'air de complètement craqué.
Le showbusiness reste des affaires !
C'est
Aaron Rosenberg, compositeur et directeur muscical. Et on a un peu de mal à croire qu'il est directeur, qui repère la jeune Marion.
Par deux fois. La première fois par son allure et son jeu de dupes, une jolie mise en scène, et apprend son surnom. Et la deuxième fois, par sa voix.
Il l'invite donc à le rejoindre pour prendre le rôle de Jeanne d'Arc.
Il l'a donc repéré à son visage, et le coup du chant est un pur hasard et une chance supplémentaire pour lui.
Il l'a poursuit pour lui parler, maladroitement, et on est même étonné qu'il arrive aussi bien à la poursuivre.
Mais c'est après qu'elle accepte la proposition, de plus elle n'avait pas fait attention à un terme du contrat, qu'elle va peut être un peu déchantée.
C'est bien gentil de dire gare à ce qu'on signe, mais vous avez vu la paperasse à lire généralement ?!
Interpréter un rôle ce n'est pas rien, et il lui reste beaucoup de choses à apprendre, mais très peu de temps pour le faire.
Au moins, elle est volontaire.
Pourtant, il y a anguille sous roches mais quoi exactement ?
La guerre (seconde guerre mondiale) comme toile de fond ?
Pour l'instant, elle reste très transparente. Elle est un contexte, mais on ne la ressent pas vraiment.
Le dernier chapitre nous présentera un homme classe et plutôt détestable, qui d'ailleurs va finir par croiser d'une drôle de manière la route de Marion.
J'espère qu'elle ne lui fera pas confiance.
Comparatif Arte – Marion
La comparait à Arte et le coup du shikishi est une stratégie marketing pas trop mal vu, mais quand même le ressenti n'est pas le même.
Je me vois relire Arte, le conseillait.
J'aime bien Marion au fond, je suis contente de la découvrir, mais je ne me vois pas trop le relire.
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