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Critique de dubruitdanslesoreilles


Le roman commence quand Ignatus, dit Ig, se réveille après une nuit d'excès. Il ne se rappelle plus trop de ce qui a pu se passer la veille, mais le pire dans tout ça, c'est qu'il a désormais deux cornes au sommet du crâne.

Ces excroissances ont la particularité de faire sortir des gens tout ce qu'ils ont de plus mauvais en eux. Ainsi, le pauvre Ig découvre que sa famille le croit coupable du meurtre de sa fiancée qui a eu lieu il y a tout juste un an. Les pensées les plus intimes des individus lui sont révélées et franchement, ce n'est pas joli joli !

Les 90 premières pages fonctionnent sur ce schéma, j'avoue qu'elles sont plutôt jubilatoires.

Ensuite, Joe Hill s'attarde (trop ?) sur le passé de notre apprenti Satan. Il y a beaucoup d'anecdotes fortes intéressantes sur la jeunesse du personnage et des rapports qu'il entretient avec son frère, son ami Lee et son défunt amour : Merrin. Ce passage est tout de même un poil trop long pour moi.

Le reste du texte est plus équilibré et oscille entre présent et souvenirs. Les liens entre les protagonistes sont bien amenés, et leur psychologie est travaillée.

Relations complexes avec sa famille, triangle amoureux, tout y est.

La religion est également abordée dans l'oeuvre de Joe Hill (et là, impossible de ne pas faire le rapprochement avec le père) mais sous un jour original :



« …Satan passe dans beaucoup d'autres religions comme un brave gars. C'est souvent lui qui par la ruse attire la déesse de la fertilité dans son lit, et après un peu de frotti-frotta, ça donne la création du monde. »



Le caractère désinvolte du héros donne lieu à quelques bons mots.

Cornes est donc un bon roman fantastique, bien écrit et à l'humour croustillant. Ces qualités compensent largement les quelques longueurs qu'il peut y avoir.
Lien : http://dubruitdanslesoreille..
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