AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Verdorie


Frank est un mec certes agréable à regarder, mais ce n'est pas un gentil garçon ! Après avoir rempli son contrat de tueur a gages à NY en zigouillant proprement un célèbre (et détestable) désigner de lingerie féminine, Frank se retrouve à Frisco pour un nouveau boulot.
Or, cette fois-ci, il tombe dans un piège... il est assommé et quand il se réveille, longtemps, longtemps après, Frank n'est plus beau... mais belle !

Bien que je sois une femme, je n'ai eu aucun mal à m'imaginer l'horreur qui suffoque Frank quand "il" se regarde de nouveau dans un miroir. Les parties de jambes en l'air vont désormais prendre un tour résolument différent, il va falloir harnacher dans un soutif les obus qu'on lui a fait pousser sur la poitrine, apprendre à marcher avec des talons hauts (technique qu'il maîtrise assez vite et : chapeau ! moi je n'y suis jamais arrivée). Mais ce sont là des choses sur lesquelles Frank ne s'arrête pas parce que son esprit crie : Vengeance !

C'est autour de ce thème que Walter Hill et Matz nous font passer d'hôtels miteux en bars tout autant piteux dans ce polar sombre et glauque au scénario plutôt linéaire et raconté à la première personne. Un récit entrecoupé par des interrogatoires avec un personnage à la mentalité pour le moins tordue et impliqué dans l'état de ce nouvel Frank.

Il faut peut-être s'habituer un peu au dessin "spécial", toutefois très énergique, de Jef,
mais on ne tarde pas à se focaliser avec admiration sur les visages expressifs, ces cabèches abîmées et gueules fêlées... qui nous accompagnent dans les univers (et décors) de la pègre et les clochards.
Une mixtion incisive, crue, sans état d'âme, mais ayant du corps !
Commenter  J’apprécie          300



Ont apprécié cette critique (22)voir plus




{* *}