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Critique de florigny
La mort a ses habitudes de Susan Hill, édité en 2008, a été traduit en France en 2009, grâce aux Editions Robert Laffont. L'intrigue est intéressante : un tueur-sniper rompu aux pratiques des chasseurs enseignées par son père, choisit ses cibles, semble-t-il a priori sans lien apparent : de jeunes ou futures mariées qui enterrent leur vie de jeune fille, du coup bien enterrée. Tous les ingrédients pour passer un bon moment sont réunis, belle écriture, étude psychologique des personnages approfondie, Simon Serrailler étant une caution littéraire irréprochable.
Mais, mais... et mille fois hélas. Dans cet épisode, l'enquête policière est secondaire, réduite à la portion congrue pour mettre la lumière sur la vie personnelle de Simon, sa soeur, son beau-frère, ses anciennes conquêtes, sa difficulté à vivre seul. Ces éléments auraient pu me réjouir, s'ils ne trempaient pas dans un climat médical irrespirable, certains personnages étant atteints de pathologies graves et mortelles, décrites avec la précision d'un scalpel dans les moindres détails par la soeur de Simon, médecin qui accompagne ses patients parfois jusqu'à leur dernier souffle.
Je n'irai pas plus loin dans mon avis : j'ai envie de retrouver Susan Hill très vite, pour toutes ses qualités littéraires indiscutables, mais dans un contexte moins tumoral. Je ne recommande pas cet ouvrage à des lecteurs qui auraient par malchance un grand malade dans leur entourage, ce qui vient malheureusement d'être mon cas. Cette situation oriente probablement mon avis sans remettre en cause les qualités de l'auteure.
Mais, mais... et mille fois hélas. Dans cet épisode, l'enquête policière est secondaire, réduite à la portion congrue pour mettre la lumière sur la vie personnelle de Simon, sa soeur, son beau-frère, ses anciennes conquêtes, sa difficulté à vivre seul. Ces éléments auraient pu me réjouir, s'ils ne trempaient pas dans un climat médical irrespirable, certains personnages étant atteints de pathologies graves et mortelles, décrites avec la précision d'un scalpel dans les moindres détails par la soeur de Simon, médecin qui accompagne ses patients parfois jusqu'à leur dernier souffle.
Je n'irai pas plus loin dans mon avis : j'ai envie de retrouver Susan Hill très vite, pour toutes ses qualités littéraires indiscutables, mais dans un contexte moins tumoral. Je ne recommande pas cet ouvrage à des lecteurs qui auraient par malchance un grand malade dans leur entourage, ce qui vient malheureusement d'être mon cas. Cette situation oriente probablement mon avis sans remettre en cause les qualités de l'auteure.
