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Critique de Tbilissi


Ce que j'ai préféré dans ce livre, qui m'a énormément plu dans sa globalité, c'est sa fin si philosophe et si ouverte. Cela m'a conforté dans mon impression tout au long de ma lecture que Les fantômes du vieux pays est un grand roman.

On comprend que Nathan Hill ait mis plus de dix ans à l'écrire tant il s'avère dense et riche. Il foisonne de personnages et aborde de nombreux thèmes, portant un regard fin sur l'histoire, la psychologie et la société américaine.

Samuel Anderson, le personnage principal, est un écrivain en panne d'inspiration qui enseigne en université pour gagner sa vie. Or sa mère, qui l'a abandonné enfant, se retrouve projetée sous les feux de l'actualité pour avoir agressé un candidat probable à l'élection présidentielle (enfin, elle lui a jeté des gravillons, mais ça suffit pour faire le buzz !). Lorsque son éditeur saute sur l'occasion et lui demande une biographie assassine de sa génitrice, Samuel se plonge dans l'histoire de cette mère et découvre sa vie, manière cathartique de chercher à comprendre et, peut-être, soigner sa blessure.
On passe d'une époque à l'autre avec bonheur.
Des personnages tous fascinants ponctuent cette grande fresque : une violoniste virtuose, un accro aux jeux vidéos, un éditeur sans pitié, une étudiante paresseuse et procédurière très paumée, un jeune militaire envoyé en Irak abusé dans son enfance, un grand-père d'origine norvégienne atteint d'Alzheimer, une militante féministe et anti-guerre, un policier devenu juge paraplégique complètement aigri...
Au final tout est lié dans une construction narrative éblouissante.
On quitte cette histoire et ses protagonistes à regret.
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