Un roman magistral, au souffle puissant, qui embrasse plusieurs décennies de l'histoire américaine, incarnée en Samuel, jeune professeur de littérature à l'université de Chicago, aux prétentions littéraires entravées par sa vie personnelle et professionnelle.
Nathan Hill, dont c'est le premier roman, m'a époustouflée par sa verve et sa brillante construction romanesque. Sur plus de six cent pages, aucune n'est ennuyeuse, superflue et jusqu'à la fin, l'auteur possède encore du ressort pour émouvoir et surprendre. Impossible à résumer, ce roman foisonne de thèmes et d'idées propices à la réflexion et c'est ce qui en fait un monument et un jalon de la littérature contemporaine américaine.
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