J'ai lu ce livre, qui m'a été conseillé par une amie qui avait été captivé, par ce.
Le Nazi et le Barbier, un roman provocateur, sulfureux, d'une belle irrévérence... La Shoah, un sujet délicat, que
Edgar Hilsenrath, a traité sur un ton outrancier, et grotesque.
Edgar Hilsenrath commence cette facétie qui met en scène Max Schulz personnage antipathique et attachant à la fois, « aryen pur souche » qui choisit, par conviction, de suivre Hitler, d'adhérer au nazisme. Il s'engage avec ferveur dans les SS. le juif est l'ennemi. le juif doit mourir. Max Schulz, méthodique, doué d'un savoir-faire diabolique, fait des prouesses.
Il tue, élimine tout ce qui est juif, même Itzig, son ami d'enfance. La guerre prend fin.
Le voilà devenu criminel nazi. Il usurpe l'identité de son ami, devient plus juif que juif, militant sioniste, un fanatique.
Il s'installe en Palestine dans un kibboutz, apprend l'hébreu, se fait religieux jusqu'à enseigner les textes sacrés, à jouer au bon petit soldat de l'armée d'Israël dans une guerre contre les Arabes. Il devient un Israélien respecté.
Jusqu'à la fin de sa vie, il portera le fardeau de sa culpabilité et de sa trahison, il emporte avec lui son secret jusque dans sa tombe.
On n'en ressort pas indemne après la lecture de ce livre qui captive, secoue et fait rire (mais jaune). J'ai vraiment été très touchée, et vous le recommande.