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Critique de verobenjiorphee



Encore un excellent roman de Victoria Hislop, qui nous narre l'histoire de la guerre civile en Espagne. Une terrible période de l'histoire très bien décrite, avec comme sujet principal la vie d'une famille durant toute cette guerre civile qui toucha toute l'Espagne.

Sonia originaire de la ville de Grenade par ses ancêtres a hérité de la passion de ses parents, la danse.
Un jour, sa meilleure amie les inscrivit dans une école de danse à Grenade, pour un week-end. Sonia fut enchantée de revoir Grenade qu'elle avait beaucoup aimée, lors de courtes visites. Elle découvrit aussi avec joie la danse que pratiquaient ses parents, le flamenco. Elle savait que sa mère dansait depuis qu'elle avait su marcher. Sonia avait le même âge que sa mère quand elle débuta la danse. A 16 ans, Sonia perdit sa mère d'une sclérose.
A Grenade, les deux amies suivaient avec joie les leçons de l'école de danse. Quand Sonia n'avait pas de cours, elle visitait Grenade. Ce week-end était aussi l'occasion pour Sonia de faire le point sur sa vie. Elle ne supportait plus, James, son mari alcoolique qui ne pensait qu'à lui et qui ne supportait pas la passion de sa femme, la danse.
Elle s'arrêta dans un café, pour faire un peu le point de ses prochaines visites. le vieux cafetier la voyant en pleine lecture d'un article sur le journal, concernant la vie d'un grand poète, durant la guerre civile, entama la conversation. Sonia lui posa des questions sur cette guerre, qui apparemment était encore très ancrée dans les mémoires avec beaucoup de tristesse. le cafetier lui indiqua des endroits très intéressants à visiter. Sonia fut très intéressée. le vieux cafetier semblait bien connaître cette terrible guerre.
le week-end passa très vite avec les cours de danse et les visites de Grenade. le dernier soir, les deux filles fêtèrent l'anniversaire de Maggie en dansant toute la nuit, dans les rues de Grenade. le lendemain, Sonia retourna voir le cafetier. qu'elle trouvait très sympathique. Celui-cil lui parla de danse et surtout du flamenco. Il lui fit visiter son café. Sonia fut attirée par un mur, sur lequel était affiché des photos de corrida. Elle fut interpellée par plusieurs photos qui représentaient une petite fille qui semblait danser à merveille le flamenco. C'était la soeur d'Ignacio Ramirez, le torero de la famille. le vieil homme lui parla avec émotion de la famille Ramirez, dont il avait hérité du café. Sonia qui buvait avec étonnement les paroles du vieux cafetier, sentit qu'elle était au début d'une histoire, dont elle aurait voulu en connaître plus.
de retour chez elle, Sonia revit Maggie qui lui apprit qu'elle partait à Grenade définitivement, car elle s'était entichée d'un italien, pendant leur séjour. Sonia reçut une carte postale, signée du cafetier, Miguel, ce qui agaça son mari. Son retour n'avait rien résolu dans son couple. Elle pensa que c'était même pire. Quinze jours après, Maggie l'appela lui demandant de venir la rejoindre. Avant de partir, Sonia alla raconter à son père son séjour à Grenade. Celui-ci fut pris de nostalgie, ce qui étonna Sonia. Il lui parla, alors, que sa mère y était née et qu'elle était partie à cause de la guerre civile d'Espagne. Elle ne serait plus jamais retournée à Grenade. Elle ne voulait même plus en entendre parler. Il lui sortit, alors, des photos de sa mère petite, habillée en robe de flamenco. Sonia fut bluffer par la ressemblance de sa mère et de Mercedes.
Sonia rejoignit son amie, Maggie, à Grenade, pour quelques jours ou quelques semaines, elle verrait. Sonia retourna aussitôt, voir Miguel, avec les photos de sa mère. En effet, la petite fille sur les photos de Sonia ressemblait bien aux photos de Miguel, mais elle pensa qu'elle se faisait des idées. Miguel commença, alors, à lui raconter les début de la guerre civile, et surtout de la famille Ramirez. Ce café leur avait appartenu, et il était plein de souvenirs. Il lui raconta les dures restrictions que l'Espagne avait instaurées, quand Franco voulut prendre le pouvoir. Il y avait deux camps, ceux qui étaient pour rester avec l'ancien pouvoir et ceux qui voyaient une sorte de renouveau avec Franco. Sonia buvait le récit de Miguel. Il lui raconta, aussi, avec tellement de précisions la vie de la famille Ramirez, durant cette triste période, qu'il semblait en faire parti. Il connaissait tout de la vie de chaque membre de cette famille, Concha, la mère, Pablo, le père, ainsi que leurs enfants, Antonio, Ignacio, Emilio et Mercedes. Antonio était pour l'ancien régime, Ignacio pour Franco. Emilio ne pensait qu'à jouer de la guitare. Mercedes, leur petite soeur, ne vivait que pour la danse. Emilio et Mercedes étaient très complices et ne s'intéressaient pas à la politique. Mais les insurrections grandissantes perturbaient leur vie et leur rêve.
Cette guerre civile, sans pitié, éparpilla la famille Ramirez. Chaque membre fut séparé par des arrestations et par la fuite. le père et les trois fils en subirent d'horribles conséquences comme toute l'Espagne. Pour se faire respecter, Franco n'avait pas peur d'avoir recours à des actes barbares, à des arrestations non justifiées et à détruire toutes les villes. Mercedes qui s'était éprise d'un guitariste de flamenco, Javier, partit le rejoindre. Elle avait 16 ans. Elle traversa des villes en ruine. Elle s'immiscera dans des groupes de pauvres gens fuyant la guerre. Elle était toujours à la recherche de son amour.
Pendant que Mercedes traversait l'Espagne dans tous les sens, Antonio faisait la même chose dans une armée contre le gouvernement de Franco. Alors que Mercedes suivait la population en fuite, elle dut traverser la France et prendre le bateau pour l'Angleterre, espérant, un jour revenir en Espagne. Antonio traversera, aussi, l'Espagne avec son armée, avançant et reculant contre Franco. Il quittera l'Espagne pour aller en France, mais reviendra en Espagne, espérant, lui-aussi, revenir à Grenade. Quant à Concha, elle protégera comme elle put le seul bien qu'il restait à sa famille, le café, El Baril.
Miguel avait raconté à Sonia la tragique histoire d'une famille parmi tant d'autres, durant cette guerre. Sonia lui demanda ce qu'était devenue Mercedes. Miguel sortit, alors, dessous le comptoir du café, une coffre plein de lettres. C'était la correspondance de Mercedes et de sa mère, quand elle était en Angleterre. Miguel supprima volontairement les passages où Mercedes parlait de Javier. Il pleurait en lisant ces lettres. Il semblait connaître très bien Mercedes. Sonia doutait, même, qu'il ait aimé Mercedes.
Dès que Miguel rencontra Sonia, il avait compris tout de suite qui était Sonia. A la fin de son récit quand il vit que Sonia commençait à se poser des questions, il dut lui avouer la vérité.

Même si les premières pages me semblaient peu compréhensibles concernant Sonia et Grenade, j'ai très vite été happée par cette période historique que je connaissais peu Victoria Hislop l'a tellement bien décrite que j'ai dévoré ce livre de cette famille durant cette terrible période.
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