Le monde, jadis, était encore peuplé de dieux et des lumières.
Hölderlin tente de toucher à la joie, à la présence des dieux dans le fleuve ou sur la montagne, à des lueurs
De Grèce en Allemagne (étrange accord, aujourd'hui…). Il chante l'essence de la vie, le sentiment d'être là, la terre pas encore séparée du ciel. Sans doute déjà naît la mélancolie, mais les dieux ne sont pas encore morts. Wagner n'a pas encore volé l'or du Rhin.
Hölderlin, le dernier, voit dans le monde plus que le vide habillé de fantômes.
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