Les dragons et leurs accompagnants rescapés d'une catastrophe naturelle continuent leur long et difficile voyage vers la mythique Kelsingra. Ce tome est celui de l'espoir : après les difficultés initiales, les dragons sont enfin quasi-autonomes pour chasser leur pitance. Leurs caractères ne s'améliorent pas, ils s'affirment même dangereux, mais des indices laissent supposer qu'ils se trouvent sur la bonne voie j'ai notamment adoré, je ne sais pas bien pourquoi, la découverte du lit chauffant des dragons laissé par les Anciens . Quant aux relations entre humains, elles se révèlent toujours aussi riches : Alyse comprend enfin la raison du comportement de son conjoint (il était temps !) et s'affirme de plus en plus. Sédric, son chaperon, prend de l'ampleur dans ce tome : son évolution est saisissante. Son attitude envers les dragons, notamment avec Relpda, l'une des dragonnes, est riche en retournements : qui va piéger le piégeur ? La menace des Chalcédiens se dessine, elle s'immisce dans le petit groupe par des tensions, des suppositions qui ne se révèlent pas toujours justes. Heureusement, l'espoir subsiste, lorsque, à la toute fin du tome, Gringalette, qui avait disparu dans la catastrophe naturelle, revient en tant que dragonne volante et leur confirme la réalité de l'existence de Kelsingra .
Il s'agit de mon tome préféré jusqu'à maintenant, celui qui marque l'évolution des dragons et qui dessine un futur ouvert.
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