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Critique de NMTB


S'il y a une chose qu'on ne peut pas enlever à Hoffmann, c'est son enthousiasme pour les arts. Tous les arts, sous toutes leurs formes, du plus populaire au plus classique. Partout dans son oeuvre on trouve des allusions aux arts musicaux, plastiques et littéraires, quand ils ne sont pas eux-mêmes le fond du sujet. Outre la musique et le dessin, il touchait à tout (avec plus ou moins de bonheur) : le conte de noël pour enfant (Casse-Noisette), des histoires de fantômes, de château hanté, à lire au coin du feu (Le Majorat), le roman policier (Mademoiselle de Scudéry), le drame (Marino Falieri), la comédie italienne (Salvator Rosa), etc.
L'art est l'unique moyen, si l'on ne supporte pas de se résoudre à un bas matérialisme, d'accomplir l'idéal sur terre ; il permet toutes les folies. Encore plus, l'art n'est que de l'idéal. Ce n'est pas le genre qui détermine la hiérarchie des arts, c'est l'idéalité que l'artiste peut y mettre. Une peinture d'Histoire qui n'est pas inspirée par l'Idéal sera inférieure à un paysage ou même au simple tonneau d'un artisan qui excelle dans son travail. C'est la morale, si j'ai bien compris, du conte intitulé « Maître Martin, le tonnelier et ses apprentis ».
Dans ce dernier conte on retrouve des thèmes autour desquels Hoffmann a beaucoup tourné : l'Italie, la patrie de l'art et de l'amour, et aussi celui de l'amoureux épris d'une jeune femme sous l'emprise d'un autre homme (souvent un père). On les retrouve aussi dans un autre conte étrange qui mérite d'être lu : La Cour d'Artus. Mais, pour moi, son meilleur conte est L'Homme au Sable, c'est la concrétisation de tout ce que peut accomplir une imagination exaltée.
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